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Bonne lecture à vous, espérant qu'elle vous sera plaisante.

samedi 26 juillet 2014

Epitaphe aux cons qui me stigmatisent ou laissent faire par lâcheté ou cécité.


Spéciale dédicace, pêle-mêle, à : Lyon 2 (ses directions successives mais aussi ses "profs de gôche"), Rebellyon (ses modérateurs, qui m'ont évincée de leur journal en me supprimant de la liste mail interne sans rien en dire aux autres rédacteurs.trices, puis en supprimant mon compte sans rien en dire non plus aux autres rédacteurs.trices : la raison ? Ils me considèrent, suite au jugement de la 4e Cour d'Appel correctionnelle - celle-là même qu'ils ne cessent de dénoncer et de vouer aux gémonies pour son "extrême sévérité" et "son injustice" - comme une "harceleuse de profs (de gôche...)").
Et également spéciale dédicace à quelques autres, qui ont également fait le choix de suivre ce chemin moutonnier si rassurant et tranquille ouvert par la direction de Lyon 2...

Texte écrit en 2013. Malheureusement toujours actuel.

Violence.
Souffrance.
Une indicible volonté d’souffrance
Me dépasse et fait qu’j’ai envie

Qu’tu trépasses.
Espèce de con qu’a voulu m’rej’ter dans les affres.

Violence de ton indifférence.
Espèce de con, de conne qui me lis.
Ou ne me lis plus. Ou ne m’as jamais lu.
Parce que t’as cru
C’qu’on t’as dit d’mes sales courriels
Classés aveuglément « polluriels ».
Violence de ton indifférence, de ton mépris crasse
Qui me casse et me classe
Hors de ta sale classe.
Putain d’ta race
Laisse moi parler et PUTAIN TU VAS M’ECOUTER
Sous peine cette fois de finir écharpé.e.

Espèce de teubé.
Tu t’es fourré.e les doigts dans l’nez
T’as les oreilles complètement bouchées
J’en ai assez
D’ton silence éclairé
Face à mes prétendus délires éhontés.
Ca doit cesser
Sinon c’est toi qui vas morfler.
J’vais t’baffer.

Espèce de bande de cons,
Qui prétendez depuis trois ans,
Qu’j’ai qu’à accepter l’sort qui m’a été fixé
Par des autorités au cynisme éhonté
Que tout c’qui m’est arrivé c’est normal
Et qu’ma réaction est disproportionnée.
V’nez dans ma peau bande de cons j’vous la prête
Et ce pour un bail de trois ans minima
Afin que les joies d’ma situation vous dégustiez sur la durée adoptée
Et qu’ça vous en dégoût’ra.

V’nez dans ma peau bande de cons j’vous la prête
Et ce pour un bail de trois ans minima
Là est ma plus grande et meurtrière violence
Envers vous
Ou quelque autre être humain : vous proposer
D’partager,
D’goûter
Même pas à perpétuité
D’c’que vous laissez m’infliger
Voire participez bande de sales cons, à m’faire subir,
Comme si vous kiffiez m’faire souffrir.
Salopards,
Bande de connards,
Qu’avez accepté,
Voire œuvré pour certains
A m’ensevelir
Sous des stéréotypes une étiquette
Infamante
De folle furieuse harcelante
Prenez garde de ne point être
Les Pygmalions d’votre propre fait.

Salopards,
Bande de connards,
J’vous hais à tout jamais au plus profond d’mon être
Et ce même si j’cherche pas à l’faire paraître.
Vous m’donnez envie d’gerber
Et sur mon vomi j’vous souhaite de trébucher
D’glisser
D’vous vautrer
D’tomber
D’en prendre un bain bien mérité
Bande de fils de pute de mes deux
Aussi vrai qu’la fange vous donnera vue sur les cieux
Et p’t’êt’enfin des yeux…

Pour voir c’que sous vot’nez,
Vous avez laissé
Voire participé
A m’faire infliger.

Toi pour commencer.
Ouais, toi qu’es l’incarnation d’la Science
Et qu’a transformé ma vie en charpie
Dans un rapport méprisant et insultant.
Sous couvert d’un vocabulaire psychiatrique
T’as latté ma vie à grands coups d’trique
J’espère qu’t’en es fier et qu’tu t’regarde tous les matins depuis
Dans la glace en bombant le torse
Qu’t’as tout riquiqui.
Tu m’as trouvée « en surpoids »,
Mais c’est parce que franchement,
T’es un gringalet,
Qu’a poussé hors sol en mode fil de fer
Tu m’as d’mandé d’te parler d’mes père et mère,
Mais t’as même pas été foutu d’m’écouter.
T’as préféré m’maltraiter.
Reçois pour cela ma haine méritée,
Par la présente missive éclairée.
Reçois la haine d’une personne que t’as blessée,
Par ton vocabulaire et ton questionnaire éhonté.
On se s’rait cru dans un interrogatoire policier
Genre c’lui qu’y’aurait fallu si mon père avait été inculpé
Mais comme il l’a pas été
Par une « justice » qui fut sur c’dossier
Définitiv’ment en vacances d’été,
A quoi ça t’servait d’me d’mander
L’menu détail des actes et des lieux où ils s’étaient déroulés ?
Ca t’aurait fait bander ou quoi, si j’t’avais expliqué ?
Allez, j’t’explique c’que j’me souviens et qu’tu voulais tellement savoir :
Ouais je suis la sale pute à qui son père a fait tripoter sa sale bite depuis mes 6 ans
A quoi ça t’sert connard,
D’me d’mander ces détails là ?
Les lieux aussi, ouais parce que tu voulais les lieux.
Alors tu vas les avoir : salle de bain, lit parental, et accessoirement parfois autres pièces de la maison.
Voilà comment ton interrogatoire,
Fut c’lui d’un fieffé salopard
Qui manqua d’pudeur
Pour m’demander d’parler
Sur des faits qui m’replongent dans l’horreur.

Dans ton rapport, tu as interprété mon silence là d’ssus
Comme un symptôme de plus de ma supposée schizophrénie.
La violence de tes questions résonne encore.
Pour moi devoir parler par oral des lieux et des actes dans l’détail,
Sache-le,
C’est comme un nouveau viol qu’est en train d’se refaire
C’est comme un retour en enfer
C’est comme devoir retourner revivre ces scènes du passé
Où à chaque fois j’ai cru trépasser.

C’est toi le psychiatre ? Ah ouais ?
Mais ça t’es pas v’nu à l’idée, man,
Que ces questions pouvaient m’mettre à la question ?

Sache man,
Que plus jamais j’répondrai à une seule question d’toi ou d’un d’tes confrères
J’ai rien à déclarer
Sauf aux policiers
Qui eux dans cette affaire
Créée par l’université
Ont su me respecter
Et m’ont pas stigmatisée
En raison de mon passé
Qui les a même parfois touchés
L’un a même su m’expliquer,
Qu’ces histoires-là c’était difficile pour lui,
A entendre en audition
Et sa sincérité toute simple m’a à mon tour touchée.

Mais j’suis pas prête d’oublier
Les deux jours et d’mi d’congés
Qu’ton interrogatoire m’a in fine coûtés,
Pour arriver à l’encaisser.

Putain d’souffrance,
Putain d’violence,
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
De v’nir dans ma peau
Pour goûter du mal qu’ils m’infligent.
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
De v’nir dans ma peau,
Pour goûter de l’isolement qu’ils m’infligent.

Toi pour continuer,
Ouais toi, là.
Toi qui veux bien m’parler
Uniqu’ment si j’te souris,
Et que j’oublie
Que t’es genre en thèse à Lyon 2 et moi pas
Et qu’c’est pas en raison de notes meilleures que les miennes…
Toi qui veux bien m’parler
Uniqu’ment si j’te souris,
Et que j’oublie
Que tu vas librement aux réunions militantes à Lyon 2
Et qu’tu dénonces même pas le fait que moi j’peux pas.
Connard, connasse,
Qui m’parl’ra plus si j’lui dis
Combien cette situation
Et sa participation
Par son silence sur ces faits
M’fait souffrir.
Connard, connasse,
Qu’est en admiration devant les grands du passé
Qu’ont su s’opposer
Mais qui sait que m’mépriser
En m’laissant agoniser
Face à sa chère université
Voire me reproche de m’entêter.
Nan parce que l’héroïsme du passé,
C’est pas pour les connasses comme Sophie Perrin
Elle, c’est juste une moins que rien,
Et jamais j’mettrai en scène ses minables saynètes de théatre
Parce que dans l’fond,
Comme on m’a dit qu’c’était rien qu’du polluriel,
Du délire et des insultes (la preuve par ce texte…),
J’la considère maint’nant comme une sorte de pute.

Nan ça c’était juste pour la rime en « ute ».
En vérité je suis gêné.e,
J’ose pas voire j’ai peur d’lui en parler,
J’ai l’impression qu’Sophie risque de m’exploser au nez
Alors j’préfère la laisser isolée…
Aussi parce que j’sais pas quoi faire,
Et qu’en plus,
Ca m’met mal à l’aise que ce soient des profs que j’apprécie
Qu’aient décidé d’lui creuser ce sale lit.
Je fuis,
Et Sophie et sa situation.
Et je lui parle que si elle me rassure en prétendant aller bien.
En fait, c’est moi dans l’histoire, le moins que rien…
Juste bon à encenser
Les œuvres du passé
Mais pas cap’ d’accepter
D’m’engager
Pour construire réellement le présent
Quand il est menacé.
Voilà c’que pourrait dire l’un.e de ceux.celles qui participent, de facto, à l’isolement de Sophie Perrin. C’est à dire à mon isolement.

Putain d’souffrance,
Putain d’violence,
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
Voire me pathologisent,
De v’nir dans ma peau
Pour goûter du mal qu’ils m’infligent.
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
De v’nir dans ma peau,
Pour goûter de l’isolement qu’ils m’infligent.

Vous pour continuer.
L’association anthrautres
Qui prône l’ouverture à l’Autre
Mais qu’a pas été foutue
Lors de ma demande d’adhésion
D’avoir un minimum d’attention.
Anthr’autres, entre nous,
Vous trouvez ça normal de mettre un an à sortir du silence,
Pour juste me répondre comme ça,
Sans l’ombre d’une motivation :
« Ton adhésion,
Bah on t’avais pas dit mais…
On n’en veut pas ».
Anthr’autres, l’asso qui en a rien à foutre de ma vie.
Anthr’autres, l’asso collabo pour m’évincer d’l’anthropologie.
Anthr’autres, l’asso que je hais à son tour pour son silence crasse, suivi de sa réponse crasse,
Juste motivée semble-t-il,
Par l’allure de ma face.
Par l’allure d’mon patronyme
J’aurais du tenter l’adhésion sous pseudonyme... ?

Et après, c’est moi qu’la fac accuse,
D’être une personne d’où « émanent » haine et rejet.
Mais certains en son sein
Savent
Qu’ils sont les pygmalions d’leur fait.
Mais certains en son sein
Savent
Très bien c’qu’ils m’ont fait
Et c’qu’ils ont fait gober
Au Parquet mais aussi
A l’ensemble de la communauté universitaire et à une partie de la communauté militante locale.
C’est eux les plus salauds,
Normaux ou anormaux je ne sais
Mais ce que je ne sais
Dire
C’est, in fine, si c’est eux ou pas,
Que je hais le plus.
Ou bien les collabos, les moutons, les crédules,
Qui m’ont accusée,
Traînée à leur tour
Dans la gadoue la sale boue,
Juste en faisant les perroquets,
Juste sans vérifier
C’que leur expliquaient sur mon blase
Ces supposées éminentes personnalités.
C’est quant à moi sans fierté
Que je constate leur écoeurante malignité
Sur ce dossier.

En vérité, voici la recette pour couler,
Une étudiante qu’vous pouvez juste pas piffrer
(Ou bien l’étudiante d’un collègue que vous voulez ainsi blesser) :
Profitez d’votre position d’pouvoir,
Pour stopper sa trajectoire.
Mais d’une manière qui la chauffe à blanc la mette à mal
La révolte la pousse à protester
Et là, prétendez,
« Voyez, cela fait des mois qu’ainsi elle me harcèle ! »
Sans preuve autre que ce que vous venez vous-même de créer,
Vous avez trouvé moyen d’l’accuser,
Et ainsi, d’la discréditer,
Aux yeux d’tous les collègues qui vous font confiance parce que vous êtes leur collègue,
Voire leur bien aimé directeur.
Un vrai salopard, ouais, en vérité,
Sur ce dossier.
Vous ajoutez à leur attention que cette dernière est « folle » et que c’est pour ça qu’elle vous harcèle,
Prenant appui ainsi sur tous les stéréotypes propres à inspirer la peur : folie, harcèlement moral envers vous…et demain, envers eux s’ils entrent en relation avec elle ?
Voilà les profs qui filent à tire d’aile,
Dès qu’la connasse de folle harceleuse essaie avec eux de discuter.
Ajoutez,
Parce que vous êtes un vrai vicieux,
Que dans sa folie cette « étudiante » prétend que vous avez fomenté un odieux complot contre elle,
Et voilà que s’profile en incrust’ l’ombre d’un soupçon de folie paranoïaque de sa part.
Et voilà comment, en usant et abusant de la confiance que vous faisaient vos collègues, vous avez pu transformer Sophie Perrin, étudiante brillante, en folle harcelante atteinte d’un délire de persécution paranoïaque à votre encontre.

Vous êtes un vrai connard, un sale salopard,
C’est pas une insulte,
C’est juste, après tout ça,
Un simple constat.
Mais si j’l’écris dans ce courriel,
Sûr qu’il aboutira encore
Sur l’bureau d’l’avocat d’la fac…

OK OK. J’ai pas fini.
Votre appel à témoins du mois de juillet 2010
N’ayant trouvé,
En réponse,
Qu’un témoignage et qui ne dit pas grand chose,
Vous continuez d’remuer
Ciel et terre,
Genre pour m’envoyer en enfer.
Nul complot dans l’air,
Juste votre recherche effrenée d’m’évincer d’votre air.

Vous finissez par trouver,
Celle qui au début d’ce même été,
En bas d’un escalier d’l’ISH,
Me dit en conclusion d’une discussion :
« Vous me le paierez ! »
Avant d’s’éclipser.
Lui payer quoi ?
Je venais de lui confirmer que j’annulais ma participation à une journée d’étude prévue, qu’on organisait ensemble, puisque mon entrée en thèse était annulée,
Manière d’lui signaler,
Qu’étant codirectrice de mes travaux
Elle aurait du un minimum, tout de même, s’en soucier.

C’est manifestement alors,
Qu’elle s’est mise à collectionner,
Les fameux sms qui,
A partir de mi-septembre 2010,
Etrangement,
Lui disaient qu’elle était une « traître » et une « lâcheuse ».
Puis à les apporter,
Avec l’air apeuré
Si bien joué,
A la présidence.
Les faisant passer pour harcèlement, malveillance et menaces de ma part.
Alors qu’elle me donna son numéro perso un soir
De discussion au Ninkasi Kao, « entre copines »…
Et qu’ayant suscité à cette époque,
Mes confidences sur mes souffrances,
Elle les utilisa
Ensuite
Pour m’faire mal
Dans son attestation pénale
Rédigée avec tant d’attention
A mon encontre
Déformant,
Transformant ce que je lui avais confié
En preuves de ma vilennie.
Voire de ma présumée folie.

Juste une formulation,
Juste une émulation,
Qui suffit à accentuer
Ma stigmatisation.

Pendant ce temps à la rentrée,
2010,
Ragots et supplices,
Se préparent en coulisses,
Dans les interstices.

Vaut mieux pas être prof émérite,
Ici, sinon, on périclite,
Ou alors, faut se soumettre,
A défaut d’se démettre ?
Qu’il est vil le procédé,
Qui consiste à faire renier par ce dernier,
Sa propre étudiante.
Hypothèse alternative : qu’il est vil le procédé,
Du prof émérite,
A qui j’avais confié,
Mes récits sur toutes ces années,
D’les utiliser ici
Pour in fine m’enfoncer.
Comme si j’avais mal choisi
Envers qui déposer ma confiance
Et ces confidences sur mon passé …
Plus jamais j’irai m’confier,
A quelque humain que ce soit.
Surtout s’il fait mine,
Comme lui, le prof émérite, l’avait fait,
D’accueillir ces récits avec bienveillance et intérêt.

On arrive au 9 novembre
2010
Où l’agression physique que j’ai subie
Devint la cause,
De mon extradition
Définitive
De l’université.

Il me fallut y entrer,
En décembre de cette année,
Pour comprendre
Que les trois étudiants
Qui m’avaient ainsi alpaguée,
Avaient été apeurés,
A mon propos,
Par la sale réput’
Qu’était en train d’m’être taillée,
Derrière mon dos,
Dans toute l’université,
Par c’lui qui m’accusait d’l’accuser d’comploter…
Et p’t’être un.e ou deux autres pour l’aider.

Mea culpa je suis folle, furieuse et harcelante,
Coupable d’envoyer des mails,
Coupable d’encore exister.
Coupable de les emmerder.
J’aurais du m’résigner,
A aller en HP,
Où pour certain, ma place était toute trouvée.
Nan parce que « tout ce qu’on veut, nous, c’est qu’elle soit soignée ».
Fils de pute qui veut ainsi m’empêcher,
D’faire une thèse comme tout l’monde
En m’stigmatisant dans son université
Son étudiante, elle, elle est passée
Allocataire d’recherche alors qu’moi j’ai été évincée...

Aujourd’hui je hais votre université.
Si j’pouvais sans dommages la faire sauter,
J’me priv’rais pas d’ce spectacle à contempler…
Mais comme la vie n’est pas un jeu vidéo,
Et qu’c’est plus facile de détruire que d’reconstruire,
Je f’rai rien d’tout ça,
Parce que j’ai pas envie d’obéir à ce que créent les souffrances que vous m’infligez.
Parce que j’ai l’esprit de contradiction jusqu’au bout,
Et qu’je préfère ainsi vous cracher encore plus au nez.
Un acte de destruction de ma part,
Outre le problème moral devant ma glace le matin,
Ce s’rait un trop beau cadeau à vous apporté.
Faut pas trop qu’vous y rêviez…

Juste je vous hais et cette haine c’est bien vous par vos actes,
Qui l’avez créée.
Va falloir l’assumer.
C’est votre responsabilité.

Putain d’souffrance,
Putain d’violence,
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
Voire me pathologisent,
De v’nir dans ma peau
Pour goûter du mal qu’ils m’infligent.
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
De v’nir dans ma peau,
Pour goûter de l’isolement qu’ils m’infligent.

Pour continuer parlons un peu d’la Justice,
Ou plutôt, d’la « justice ».
Une autre forme de supplice.
S’faire traiter par le Parquet,
En pleine audience,
De « personne qui se pose en victime »,
Me dissuade, même, ici, d’chercher une rime.

Putain d’souffrance,
Putain d’violence,
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
Voire me pathologisent,
De v’nir dans ma peau
Pour goûter du mal qu’ils m’infligent.
Je souhaite aux cons qui me stigmatisent,
De v’nir dans ma peau,
Pour goûter de l’isolement qu’ils m’infligent.
Et je souhaite au Parquet,
D’goûter au supplice de l’injustice qu’il m’inflige.
Pour comprendre le mal qu’il m’a fait.

« Justice » expéditive, mal menée,
Lecture du dossier vite expédiée,
C’est là d’ssus qu’comptait l’université…

Putain, y’avait pas marqué « urgent »,
Sur mon dossier,
Quand c’était moi qui portais plainte,
En 2002,
Pour des faits autrement plus ténébreux.
Je hais le Parquet,
C’lui qu’a mis « sans suite »,
Pour Tristane Banon, pour moi et pour toutes les autres.
Je hais le Parquet,
Quand il s’comporte comme un laquais
Un mouton ou un perroquet
Spécimen le plus laid,
D’un glaive erratique,
Qui virevolte à toute blinde,
Le nez dans l’guidon,
Et ravage ainsi, aveuglément, les environs.
L’Parquet a la gâchette facile,
Face aux présumées racailles inciviles,
Mais y’avait pas marqué « urgent »,
Sur l’dossier monté,
Envers le criminel en 2002…
Aussi l’affaire fut classée,
Et c’est moi qui pour avoir voulu continuer à en parler,
M’retrouve in fine,
Inculpée.

Mea culpa, j’ai voulu faire une thèse sur l’inceste,
C’est au moins un crime contre l’humanité.
Mea culpa, j’ai écrit des mails pour protester,
C’est au moins dix fois plus criminel que Klaus Barbie et Pinochet réunis :
Je suis un monstre à mater,
Faut vite m’alpaguer et me tancer,
Pour enfin m’faire cesser
Ces sales mails qui vont polluer,
Bientôt le monde entier.
Voilà quelle fut probablement la pensée profonde,
Du Parquet au moment d’presser la gachette,
Un 11 juin 2011.

Sur le dossier, en grosses lettres et souligné, la parquetière a marqué :
« URGENT !! ».
Y’avait pas marqué urgent,
Sur l’dossier d’plainte contre mon reup.
A lui l’impunité,
A moi l’opprobre et votre complicité,
Pour m’punir d’avoir voulu parler.

Outre le glaive,
Voici maint’nant les plateaux du balancier,
Tout déboussolé,
Penchant d’un seul côté :
C’lui où pèse le dossier,
Qu’on n’a même pas cité,
Tell’ment on a eu peur de l’regarder,
En vérité.
P’t’êt’parce qu’on se sentait plus proches d’êtres humains qui,
Comme nous,
Se réunissent en jury,
Que d’une présumée racaille incivile folle, furieuse et harcelante,
Connue pour troubler la sérénité des jurys nous dit l’dossier…
Rien qu’ça nous fait trembler
Et la r’garder d’un œil déjà matiné
D’envie d’la chatier...
Présomption d’culpabilité
Décidément avérée.

Moralité immorale de l’histoire :
La vérité on s’en fout,
Pour avoir la « justice » dans sa poche,
Suffit d’monter un dossier,
Où on utilise le passé
Stigmatisé
D’une personne
Pour l’enfoncer,
La transformer
Aux yeux des magistrats bien intentionnés,
En monstre effrayant à « calmer » par la force…

Comme le 9 novembre 2010, ma réputation faite par oral dans la fac avait conduit trois étudiants de ma promo à m’attraper physiquement pour me « calmer » par la force…

Suffit d’une bonne connaissance des stéréotypes,
Pour pourrir une étudiante
Et même en tirer des rentes.
Mais tout ça pue bien la fiente.
Et moi si j’étais le Parquet,
J’m’interrog’rais :
Comment ça s’fait,
Qu’j’aie cru ainsi, la fac sur parole,
Et qu’j’ai pas vérifié,
Les pièces du dossier,
Au-d’là de c’qui m’en était par eux souligné ?

Cette parquetière,
Elle avait dit au flic qu’elle lirait ce dossier
« A tête reposée »,
Après qu’il eut fini d’m’interroger.
Mais le 11 juin 2011,
C’était le lend’main du 10 juin 2011.
Mea culpa ce jour-là,
Je suis coupable d’un acte infâme,
Que dis-je, inqualifiable :
J’ai scotché un mur d’affiche dans Lyon 2.
C’était l’historique des luttes et des répressions subies ces dernières années,
C’était mon inculpation assurée…
Après sans doute un nouveau coup d’fil dès cette journée,
D’l’université,
Sur la ligne directe de la parquetière
Ainsi dissuadée,
D’prendre le temps d’examiner plus le dossier,
Avant d’décider des suites à donner…

Voilà comment et pourquoi, à vos yeux à tou.te.s, je suis devenue une connasse,
Ou bien une pathologie à faire soigner, et à ne surtout pas écouter.

Voilà comment et pourquoi, maintenant, je vous hais parce que pour beaucoup d’entre vous, vous n’avez pas su faire mieux ni différemment que le Parquet lui-même, à mon égard.
Selon l’université (et le Parquet convaincu par elle), je me pose en victime.
Mais au départ, c’est l’université je crois, qui m’a posée en coupable, et vous l’avez crue.

Y’a pas qu’à Outreau (*), que trop de confiance dans les collègues et les pairs ait fait des ravages, et ce, y compris parmi les profs alternatifs.ives de gôche et parmi les militant.e.s d'extrême gauche ?

(*) sous réserve que la vérité judiciaire finale soit bien la vérité réelle...ce qui n'est pas avéré.

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