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lundi 24 octobre 2016

Affaire « Sophie Perrin » : la justice refuse d’entendre témoins et preuves, devant une salle remplie à peine à moitié


Verdict le 15 novembre prochain
14h précises, chambre de la presse, 67 rue Servient Lyon 3e

(merci de votre présence)
 
Aider Sophie à financer ses frais d'avocat : 




15 personnes s’étaient mobilisées pour venir assister à l’audience, remplissant la moitié de la petite salle de la chambre de la presse. Il s’agit de la plus faible mobilisation hormis celle lors de l’audience de première instance du tribunal administratif, qui s’était tenue en 2012 devant une salle comportant 4 présents en soutien, débouchant ainsi sur un verdict catastrophique.

Le Parquet adopte une attitude modérée, qui tranche avec celle qui fut la sienne jusqu’en janvier 2016 dans cette affaire. C’est le tribunal qui, en dépit des recommandations du Parquet, refusera d’entendre les éléments apportés (témoins et vidéos) pour prouver la vérité des diffamations alléguées. Le tribunal s’est appuyé pour cela sur un vice de forme mineur. Résultat : un interrogatoire méprisant par un tribunal pressé. Un tribunal qui n’écoute pas les réponses, au point de couper, à plusieurs reprises, la prévenue en plein milieu d’une phrase. Un tribunal qui décrit l’obligation de « soins », comme un remède miracle pour apaiser la populace victime d’injustices, et s’étonne que le calmant ne marche pas si bien que cela…
Un tribunal ignorant, qui ne sait même pas sur quoi portait le travail de recherche de Sophie, pourtant sujet central de l'affaire.
Un tribunal qui va être confronté à la défense sans concession d’une prévenue excédée : dénonciation, posée et affirmée, de sa condamnation à tort dans la plainte précédente ("la vérité judiciaire est ici tout simplement contraire à la vérité factuelle, Madame le juge"). Dénonciation des mensonges des plaignants. De la piètre qualité de l'expertise psychiatrique faite alors...
Un tribunal qui revient sur les "injures" présentes au dossier, ignorant en revanche celles subies par Sophie de la part de certains des plaignants depuis maintenant 6 ans.
Puis le tournant de l'audience : «
mes injures, c'est grave, ça mérite un procès, mais mon agresseur incestueux, vous ne l’avez même pas convoqué au commissariat lorsque j’ai porté plainte contre lui en 2002 ! ».
Silence, long, dans la salle côté tribune…qui décide alors de passer aux plaidoiries, dont celle de l’avocat de Sophie, qui rappelle et ce qu’était Lyon 2, et combien Sophie était un élément représentatif de cet univers progressiste, univers militant rejeté depuis 2007 en-dehors de cette « fac de gôche qui a viré vieux réac » (expression figurant parmi les propos cités comme injurieux au dossier)...