![]() |
Jean-Luc Mayaud ne veut pas être un "chef sacrificiel" |
Bienvenue sur ce blog. Pour suivre le fil de l'histoire si vous n'êtes jamais venu.e, le mieux est de cliquer sur le libellé « Présentation et entrée en scène des personnages importants de l'histoire ». Vous pouvez ensuite bifurquer par exemple vers « la Geste de Lyon 2 », « 22 les v'là - tonfa company story », « Autofiction », ou encore feuilleter les saynètes de votre choix dans « Les saynètes du crea'tif ».
Ou bien aller fureter, selon vos goûts et envies, dans les libellés thématiques : « Anthropologie », « Réflexions théoriques », « Micro-histoire (microstoria) », « Plaint'if : la plainte de Lyon 2 », « Revendica'tif », « Féminisme », ou encore « Etre victime ? Débat sur "l'être victime" et ses parcours - à partir de l'exemple de l'inceste ».
Tous les libellés sont visibles plus bas dans la page, colonne située sur votre droite.
Bien sûr, n'oubliez pas de commencer par les billets du bas de l'écran.
Bonne lecture à vous, espérant qu'elle vous sera plaisante.
dimanche 12 octobre 2014
Lyon 2 : conseil de "discipline" anti-syndicale lundi 20 octobre : appel du CREA'tif , "tous ensemble contre l'injustice"
samedi 11 octobre 2014
Samedi 18 octobre 2014 : Après-midi débats et films "Continuité dans les stratégies répressives : De la Casbah... aux quartiers... à la place Bellecour", à l’initiative du collectif du 21 octobre
Ligne D / Arrêt « Sans souci »
Le 21 octobre 2010, un vaste dispositif policier ferme entièrement, par surprise, la place Bellecour.
Enfermés : entre 600 et 700 manifestant.e.s venu.e.s participer à la manif pour la défense de la retraite à 60 ans prévue l'après-midi. Mais pour la police, la préfecture et le Parquet, orientés par le discours de Brice Hortefeux venu la veille à Lyon, ils n'ont pas des tronches de manifestants : ce sont des casseurs.euses. De jeunes racailles inciviles à passer au karcher.
Leur crime ? Etre jeunes, porter des baskets de certaines marques et des sweat à capuche, voire être basanés.
Alors que la police filtre - selon de nombreux témoignages - en laissant sortir les vieux, non vêtus de sweat - baskets et/ou non basanés, les présumées racailles sont emprisonnées pour une durée indéterminée sur la place.
Durant cette durée sans fin, nos jeunes camarades venu.e.s manifester subiront : lacrymogènes, mise en joue au flashball, aspersion au canon à eau (3 bars de pression), humiliations multiples, parfois insultes, et, enfin, contrôle d'identité pour pouvoir sortir, durant la soirée...celles et ceux qui n'ont pas leurs papiers sur eux auront droit à des prolongations en commissariat.
Pour la police, sur la place, il y avait uniquement des "casseurs", ils avaient laissé partir le cortège de manifestant.e.s prévu. Cortège qui n'est parti qu'après avoir subi des tirs de lacrymogènes, et qui scandait : "libérez nos camarades !".
Les critères selon lesquels la police a, ce jour-là, distingué qui était un.e "casseur.euse" et qui était un.e "manifestant.e" peuvent interroger...et devraient interroger les institutions policière et judiciaires elles-mêmes, pour peu qu'elles en aient la capacité.
Le collectif du 21 octobre, constitué d'une quarantaine d'associations, syndicats, organisations, a porté plainte en 2011 pour atteinte à la liberté des personnes et discrimination. La plainte est actuellement en cours d'instruction.