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Bonne lecture à vous, espérant qu'elle vous sera plaisante.

samedi 20 octobre 2012

L'once arrive à Lyon 2...

Courriel du 27 août 2010, 17H49
 
L’once est, tout comme un autre protagoniste important de l'histoire à laquelle plein de monde me dit ne rien comprendre, elle aussi, revenue du désert.
 Entre ses crocs, une peau de vipère, et… le précieux venin, bien sûr.

Trottinant par monts et par vaux, l’once arrive dans ce pays aux odeurs étranges, pas très agréables à vrai dire.
 Ce pays où certaines personnes l’ont traitée de « bohémienne ».






dimanche 7 octobre 2012

"L'enfant héroïque" : récit


L’enfant héroïque
 
 
 
C’est un matin comme tous les matins.
Gris.
Il faut se lever, vivre hélas. Vivre : se lever est si lourd. Le réel, le poids du réel, le poids d’une vie. Une vie de quoi ? huit ans d’âge, peut-être, ou neuf.

L’enfant héroïque prend son courage à deux mains et, puisqu’il le faut bien, se lève.

jeudi 4 octobre 2012

Variations autour de la voix off - II - Dédié à Jean-Hugues Déchaux, sociologue spécialiste reconnu ès parenté


(on trouvera des précisions sur Jean-Hugues Déchaux, faites par lui en personne, ici)


Courriel du 11 juillet 2010, 19h07


« Etant donné que ce qui est premier pour moi, ce sont précisément des récurrences, étant donné également qu’il me semblait difficile de faire de nombreux entretiens de durée « classique », car j’avais l’impression qu’ils ne me permettraient pas d’aller au-delà de ces récurrences « évidentes » entre anciennes victimes d’inceste, je compte dans ce mémoire, comparer bien sûr, mais en prenant soin, à l’inverse, de bien relever aussi les singularités, les différences. Ceci me rapproche plus, finalement, d’approches en lien avec l’Histoire, telles celle développée par Franco Ferrarotti : « J’étais particulièrement frappé par le caractère synthétique du récit auto-biographique en tant que pratique de vie. Mais je percevais en même temps le danger de la littéralité, c’est à dire que j’étais freiné et tourmenté par le fait incontestable que la biographie singulière était après tout le récit d’un destin unique et irréductible. » (Franco Ferrarotti, 1983, p. 41), mais, en fait, « Chaque vie humaine se révèle jusque dans ses aspects les moins généralisables comme synthèse verticale d’une histoire sociale. Chaque comportement et acte individuel apparaît dans ses formes les plus uniques comme la synthèse horizontale d’une structure sociale. Combien faut-il de biographies pour atteindre une « vérité » sociologique, quel matériel biographique sera le plus représentatif et nous donnera le premier des vérités générales ? Ces questions n’ont peut-être aucun sens. Parce que – en toute lucidité, allons jusque-là – notre système social est tout entier dans tous nos actes (…), et l’histoire de ce système est tout entière dans l’histoire de notre vie individuelle » (Franco Ferrarotti, 1983, p. 50). » (Perrin,2008, p 13)

là, tout en bas, c’est donc juste un bout d’histoire, c’est l’histoire de quelques auvergnat/e/s et de quelques habitant/e/s  d’un village des Alpes.

Etrange, ce vocabulaire