Bienvenue sur ce blog. Pour suivre le fil de l'histoire si vous n'êtes jamais venu.e, le mieux est de cliquer sur le libellé « Présentation et entrée en scène des personnages importants de l'histoire ». Vous pouvez ensuite bifurquer par exemple vers « la Geste de Lyon 2 », « 22 les v'là - tonfa company story », « Autofiction », ou encore feuilleter les saynètes de votre choix dans « Les saynètes du crea'tif ».

Ou bien aller fureter, selon vos goûts et envies, dans les libellés thématiques : « Anthropologie », « Réflexions théoriques », « Micro-histoire (microstoria) », « Plaint'if : la plainte de Lyon 2 », « Revendica'tif », « Féminisme », ou encore « Etre victime ? Débat sur "l'être victime" et ses parcours - à partir de l'exemple de l'inceste ».

Tous les libellés sont visibles plus bas dans la page, colonne située sur votre droite.
Bien sûr, n'oubliez pas de commencer par les billets du bas de l'écran.


Bonne lecture à vous, espérant qu'elle vous sera plaisante.

samedi 31 mars 2018

La mue du serpent, prélude, 2 : la mort du père


« le silence est (…) à la base de la subjugation. Le silence dont il est question ici est celui des victimes qui ne parlent pas de l’abus, même si elles en souffrent. La première cause de ce silence est simple : l’absence de recours. Si un enfant est victime d’abus de la part d’un parent, vers qui peut-il se tourner pour recevoir de l’aide ? Se taire signifie pour lui survivre, mais à un prix incroyablement élevé. La deuxième cause est l’entourage. Lorsque l’enfant demande de l’aide, son discours et son expérience sont souvent niés par la famille immédiate qui évite de faire face à la situation. Le silence n’est donc pas qu’une absence de paroles. C’est une relation créée et maintenue par des individus selon des règles implicites. Or, pour briser le silence, il faut non seulement raconter mais également être écouté et cru par quelqu’un. Le silence existe lorsque l’enfant se tait, mais il existe aussi lorsque la fille dit à sa mère que son père l’a violée et que la mère refuse de la croire. » 
(Stéphane La Branche, Mondialisation et terrorisme identitaire. Ou comment l'occident tente de transformer le monde, l'Harmattan, coll. logiques sociales, sociologie de la modernité, 2003, p. 28)



La voix off - Cher lecteur, chère lectrice : avertissement.
Toute ressemblance avec des personnes ou des faits réels seraient purement fortuite.


La soeur - Y'a intérêt. Sinon, je te fracasse le crâne contre le mur du cimetière (propos tenu début avril 2016, au téléphone).

L'expert psychiatre - Ne l'écoutez pas, elle est folle : tout son récit n'est que pur délire!



Moi - Ce blog est né le 11 juin 2012 au soir : un soir de verdict qui me jugeait coupable à tort. 
Et toi, le coupable des actes qui m'ont fait aboutir là, laissé dans l'impunité par cette même "justice" qui n'a de cesse de me poursuivre pour mes mots, tu es mort le 11 juin, 2014.
Un hasard.