Fouillant
les vieux tiroirs de ma boîte mail, voici ce que je trouve, concernant cet
animal, qui s’avérera très bientôt omniprésent dans l’histoire – histoire sans
fin, à l’instar de celle de Michael Ende, car à chaque nouvelle
inspiration, peut s’ajouter une nouvelle saynète du CREA’tif. L’écriture est
œuvre de vie, elle œuvre à pleins poumons, empêche d’expirer celles et ceux qui
la respirent, suivent son inspir.
Voici donc, ici, les premières traces, étranges, énigmatiques, de l’once,
retrouvées dans les boîtes mails de différent.e.s chercheurs.euses en sciences
sociales, mais aussi d’employé.e.s de l’ANPE (maintenant pôle emploi), et de bien d'autres administrations et entreprises encore, tant les destinataires de mes étranges courriels
ont été depuis le départ, et sont toujours, varié.e.s.
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Courriel
du 26 juillet 2010, 23h48 (extrait)
Cependant
que je parle, enfin écris, se déploie un paysage, émergeant du brouillard
matinal : des collines. Une forêt de feuillus. Et puis, des tâches de neige
résiduelles.
Et puis, sur les tâches de neige, mais uniquement sur elles, des traces.
Etranges.
De pattes. Mais ce n’est pas le renard : elles sont plus grosses, et sans
griffes.
Des pattes sans griffes ?