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Bonne lecture à vous, espérant qu'elle vous sera plaisante.

mardi 29 octobre 2013

Verdict du procès d’appel de Sophie Perrin : Lyon 2 déboutée de sa plainte

Bonjour,

Je remercie tous ceux et toutes celles qui sont venu.e.s (moins de 10 personnes pour ce rendu de verdict, mais c’était important en tant que soutien moral, qu’elles soient là, pour moi dans ce type de moment).

Le verdict est le suivant : Lyon 2 est cette fois totalement déboutée de sa plainte contre moi.
En revanche, sur l’inculpation d’appels téléphoniques malveillants, issue elle de la plainte de Marie-Carmen Garcia associée à celle de Lyon 2, la 4e Chambre correctionnelle d’Appel a fait le choix de croire Marie Carmen Garcia, sociologue à Lyon 2 (et maintenant en mutation-promotion à Toulouse), sans l’ombre d’une preuve réelle.
La Cour aurait-elle du mal à entendre que la piétaille peut être innocente face à un.e accusateur.trice socialement haut situé.e ? Pense-t-elle que le mal vient forcément de la piétaille, et jamais des puissants ? Peut-être bien...
Sur ce dernier point du verdict, je suis en train de voir les possibilités de cassation avec mon avocat.

En me souvenant des « conseils avisés » reçus de camarades et d’ami.e.s, autour du thème « tu ne devrais pas faire appel, c’est suicidaire vu ce qu’est la Cour d’Appel à Lyon : tout ce que tu risques, c’est d’empirer ton verdict ! », sans compter les, violents pour moi, « mais ça pourrait t’être profitable, non, de consulter un.e psy comme ils te condamnent à devoir le faire, vu comme tu vas mal ? », je suis plutôt satisfaite de cette victoire même si elle reste en demi-teinte.

vendredi 25 octobre 2013

Samedi 2 novembre 2013 : art, engagement, médiation - débat, musiques et textes déclamés - avec FOUTOU'ART, et ses célèbres mouches à merde !

Le 2 novembre, venez vous amuser avec l'équipe du Foutou'Art au bar De l'autre côté du Pont ( 25, Cours Gambetta - 69003 Lyon )

Et comme une bonne affiche vaut mieux que de longs discours :


Vous voulez en savoir plus sur le foutou'art, qui partage avec le CREA'tif...hmmm...comment dire...comme un art de l'apostrophe ( " ' " !), chacun ayant son style bien à lui d'apostrophe ?

Ils ont même une page qui s'intitule "Mais c'est quoi foutou'art ???", grâce à laquelle vous saurez tout sur les fouteurs de bordel et leurs allié.e.s !

Le CREA'tif est régulièrement invité par le foutou'art à déclamer ses textes, c'est un peu pour ça qu'en retour, on a envie de les inclure dans "les invité.e.s du CREA'tif (ou d'autres îles de l'archipel en résistance)", et qu'on relaie leurs initiatives.
Et puis aussi, il faut bien l'avouer, parce qu'on kiffe trop leurs mouches à merde...modèles uniques, 100% faits main à chaque fois, venez demander qu'on vous en dédicace une !

lundi 21 octobre 2013

Le 25 octobre 2013 : rendu du verdict pénal d’appel dans l’affaire Sophie Perrin / université Lyon 2

En juin 2010, Sophie, salariée en reprise d’études depuis 2006 à Lyon 2, et par ailleurs élue syndicale en Conseil de faculté à la date de son éviction, soutient son mémoire de recherche en anthropologie noté 18/20 et qui sera de surcroît primé par la CNAF : elle obtient son master 2 (DEA) d’anthropologie, mention très bien. Contre toute attente, elle est évincée de l'accès en thèse dans sa faculté.


C’est la protestation de Sophie contre cette injustice, par voie de mails et d'affiches citant des extraits de ses travaux en les reliant à l'actualité, que la direction de l'université d’alors va tenter de faire taire.
D'abord par une censure (illégale) de ces mails. En la décrivant constamment comme « folle » « violente » « menaçante » « harcelante ». En la poussant à bout.
Puis par un arrêté d'interdiction d'accès à l'université. Par une suggestion au maire de Lyon d’utiliser ses prérogatives d'hospitalisation psychiatrique d'office.
Et enfin, par la constitution d'un volumineux dossier pénal pour « harcèlement moral » envers l’université Lyon 2 et ses membres. Tout cela pour renverser les responsabilités, tenter de la décrédibiliser, la faire taire.

De manière structurelle, c’est l’absence de recours, de réels contre-pouvoirs institutionnels au sein de l’Université d’aujourd’hui, qui conduisent à cette normalisation des abus de pouvoir. Il suffit en fait de la décision unilatérale d’un.e responsable, pour qu’un.e étudiant.e lambda soit mis.e à l’index. Et considéré.e, s’il.elle conteste cette décision arbitraire, comme le.la réel fauteur de trouble.

dimanche 20 octobre 2013

Audience pénale d’appel de Sophie Perrin du 12 septembre 2013 : un compte rendu

"Olivier Forray, avocat de Sophie Perrin, explique qu’il est facile de mettre Sophie sur la touche. Qu’à l’université, à Lyon 2, certes on est tous potes, certes on fait copain-copain, mais qu’il y a la « sélection naturelle » (évoquée par Sophie dans un mail à propos de Columbine, et de la haine que cette sélection développe chez ses parias, qui deviendront meurtriers tout en portant, durant le massacre de Columbine, des T-shirts « natural selection », car ils adhéraient à ces théories eux-mêmes…).

Et la sélection naturelle, c’est la concurrence, pour les places en doctorat, pour les allocations de thèse. Ca fait pas de cadeaux. Sa plaidoirie devient alors une dénonciation en règle de la sélection en question, dans le cadre de l’Université. Une plaidoirie qui ne tente pas l’abord mielleux et opportuniste de la Cour, comme l’avait fait l’avocat de l’université par son vocabulaire et ses provocations. Une plaidoirie qui ne cède rien sur le fond de l’affaire."
 
Rendu du verdict le 25 octobre prochain, pour un procès qualifié par les personnes qui ont pu y assister de...bon procès (au sens ’’procès de qualité’’).
 
 

dimanche 13 octobre 2013

Projection - débat autour du film « Diaz, un crime d’Etat », par le collectif du 21 octobre

Le collectif du 21 octobre organise, lundi 21 octobre 2013 à 19h, une projection-débat du film Diaz au cinéma Le Zola, avec l’intervention de Checchino Antonini, journaliste et militant anti-répression italien.
Le procès de ces exactions policières s’est achevé, très récemment, par la condamnation de dizaines de personnes impliquées (policiers, médecins, gardiens de prison).
Bertrand Sayn, avocat chargé de la plainte déposée par le collectif concernant la « prison bellecour » du 21 octobre 2010, ainsi que des membres du collectif du 21 octobre, interviendront pour répondre aux questions autour des suites concernant le 21 octobre 2010.

Le film.

 
En 2001, pen­dant la der­nière jour­née du G8 de Gênes, quel­ques ins­tants avant minuit, plus de 300 poli­ciers pren­nent d’assaut l’école Diaz, à la recher­che des mili­tant(e)s du Black Bloc.



Dans l’établissement, se trou­vent quatre-vingt-dix mani­fes­tant.e.s et jour­na­lis­tes, majo­ri­tai­re­ment étranger.e.s, qui s’apprê­tent à passer la nuit à même le sol de l’école.
Alors que les forces de l’ordre font irrup­tion, les jeunes mili­tant.e.s lèvent les mains pour se rendre.

mercredi 2 octobre 2013

Ambiances urbaines comparées, et conséquences.

Un mot de mise au point de la part de Sophie Perrin


Chers lecteurs, chères lectrices, bonjour.

Je vous écris ici pour vous faire part de ma honte et de mon indignation face à ce que j'ai découvert très récemment, et qui est sur la photo ci-dessous.

Voici la dernière marque d'irrespect dont j'ai été victime :


 
La vitre photographiée est celle de l'ascenseur pour les personnes en situation de handicap, situé devant la BU du campus de l'université de Lyon 2 Bron.
L'autocollant qu'on n'arrive plus à lire, car il a été surcollé, est l'autocollant qui a été conçu par mon comité de soutien, et collé un peu partout dans la fac à son initiative.
Les autocollants qui le recouvrent, sont un autocollant "antifasciste Saint Etienne", et un autocollant "antifasciste" tout court (ce qui ne veut pas dire que ce sont des antifa qui les ont collés là, attention aux déductions trop rapides).
 
Je rappelle que la norme, dans le monde militant, c'est qu'on ne surcolle que nos adversaires. Ainsi, même l'UNEF n'a pas à subir de surcollages de la part de celles et ceux qui collent des autocollants antifascistes.