Bienvenue sur ce blog. Pour suivre le fil de l'histoire si vous n'êtes jamais venu.e, le mieux est de cliquer sur le libellé « Présentation et entrée en scène des personnages importants de l'histoire ». Vous pouvez ensuite bifurquer par exemple vers « la Geste de Lyon 2 », « 22 les v'là - tonfa company story », « Autofiction », ou encore feuilleter les saynètes de votre choix dans « Les saynètes du crea'tif ».

Ou bien aller fureter, selon vos goûts et envies, dans les libellés thématiques : « Anthropologie », « Réflexions théoriques », « Micro-histoire (microstoria) », « Plaint'if : la plainte de Lyon 2 », « Revendica'tif », « Féminisme », ou encore « Etre victime ? Débat sur "l'être victime" et ses parcours - à partir de l'exemple de l'inceste ».

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Bonne lecture à vous, espérant qu'elle vous sera plaisante.

lundi 16 septembre 2013

Avé C : récit de la journée du 14 septembre 2013.



Le refrain. Principe.
« Tu notes tout ce qui arrive, dit-elle.
-Tout ce que je note arrive », fut la réponse.
C’était à nouveau cette voix grave, sourde, qu’elle avait perçue comme un écho de sa propre voix.
L’étrange, c’est que le vieillard de la montagne errante n’avait pas ouvert la bouche. Il avait transcrit ce qu’elle avait dit puis ses propres paroles, et elle les avait entendues, exactement comme si elle se souvenait qu’il venait de parler.
« Toi et moi, demanda-t-elle, et tout le pays fantastique – tout est consigné dans ce livre ? »
Il écrivit et en même temps elle perçut sa réponse :
« Ce n’est pas ça. Ce livre est le pays fantastique tout entier, y compris toi et moi.
-         Et où est ce livre ?
-         Dans le livre, fut la réponse qu’il nota.
-         S’agit-il seulement d’une image et de son reflet ? » demanda-t-elle.
Il écrivit, et elle l’entendit dire :
« Quelle image offre un miroir qui se reflète dans un autre miroir ? Le sais-tu, souveraine des désirs aux yeux d’or ? »
La petite impératrice resta silencieuse un moment pendant lequel le vieillard écrivit qu’elle se taisait.
Puis elle dit doucement : « j’ai besoin de ton aide.
-         Je sais, fut la réponse qu’il inscrivit.
-         Oui, déclara-t-elle, il le faut. Tu es la mémoire du pays fantastique et tu connais tout ce qui s’est passé jusqu’à cet instant. Ne pourrais-tu pas feuilleter ton livre et voir ce qui va arriver ?
-         Des pages blanches ! Fut la réponse. Je ne peux que regarder en arrière, voir ce qui est arrivé. Je pouvais le lire tandis que je l’écrivais. Et je le sais parce que je l’ai lu. Et je l’ai écrit parce que c’est arrivé. Ainsi l’histoire sans fin s’écrit-elle d’elle-même par ma main. » »



Dénoncer : verbe transitif, du latin « denunciare », de « nunciare » « annoncer, faire savoir ». Signaler comme coupable à la Justice, à l’autorité ou à l’opinion publique.


La voix off – Cher lecteur, chère lectrice, bonjour.
Ce jour, nous sommes chez « moi », qui reçoit un sms sur son portable.

vendredi 13 septembre 2013

La vérité sur mon action.


Un exemple novateur d’utilisation d’internet pour diffuser sa recherche

 
Pour répondre à mon éviction de la candidature aux allocations doctorales en juillet 2010, j’avais choisi de m’inspirer des méthodes de lutte non violentes, qui « ne recherche[nt] pas la négation ou la destruction de l’adversaire, mais la mise au jour de l’objet du conflit sans attenter à l’intégrité physique ou morale de la partie adverse ».

Le but était d'abord de visibiliser et dénoncer ma situation, de manière graduellement étendue.

J’ai ainsi envoyé par mail aux membres du jury des allocations doctorales le dossier de candidature qu’ils venaient de refuser aveuglément d’examiner.
Sans réponse, je leur ai ensuite envoyé des extraits de mes travaux de master, sous forme de « feuilleton ».
J’ai ajouté quelques nouveaux destinataires, tirés essentiellement de ma bibliographie (fournie), lorsque je discutais les travaux de ces chercheurs, à chaque nouveau courriel.

mardi 10 septembre 2013

Le 12 septembre : audience pénale d’appel décisive dans l’affaire Sophie Perrin / université Lyon 2


En 2012, Sophie Perrin, salariée en reprise d’études à Lyon 2 depuis 2006, a été condamnée à deux mois de prison en sursis mise à l’épreuve durant 18 mois, avec obligation de soins psychiatriques, l’expert ayant diagnostiqué un « délire de persécution » dont « la dimension revendicative et de combat est évidente » (sic).


Interdite, par ailleurs, de tout accès aux campus de Lyon 2 depuis fin novembre 2010 par arrêtés du président de cette université, c’est après deux ans et demi de cette exclusion physique que Sophie peut de nouveau y venir.

Ce, car ces arrêtés ont été annulés en appel par le tribunal administratif, le 7 mai 2013, en reconnaissance de l’illégalité caractérisée de leur mise en œuvre (non respect du contradictoire).

Cette situation infligée à Sophie Perrin constitue un précédent au sein du monde universitaire lyonnais.

Pourquoi ? Rappel des faits.

dimanche 1 septembre 2013

Le refrain : lui aussi, transformé en délinquant par la plainte portée au nom de Lyon 2 !


Eh oui, même le refrain de la présente histoire a été mis comme pièce à charge dans le dossier pénal constitué contre son auteure, Sophie Perrin. Il est censé y illustrer sa violence, sa virulence, sa volonté de harcèlement moral envers l’université Lyon 2 et/ou ses membres, etc, par l’envoi « de centaines de messages électroniques à une liste mail constituée de centaines de destinataires ». Il constitue ainsi les pages 89 à 91 d’un dossier de 200 pages de ces insupportables courriels qu’il faut à tout prix faire cesser, soit 1,5% de ce dossier, ce qui, cumulé avec les pièces précédentes, nous mène à 22% de ce volume.
    Ca, une pièce à charge ? Des propos condamnables pénalement ?
    Que mon public juge, sur pièce, encore une fois.