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jeudi 1 juin 2017

Affaire « Sophie Perrin » : les manips de la fac enfin mises au jour, durant l’audience d’appel du 13 avril 2017



Quatre petits paragraphes en italique pour re-situer le contexte, puis on passe au récit du déroulé de l’audience.

Lors du verdict de première instance rendu en chambre de la presse à l’automne 2016, l’université Lyon 2 a tenté d’obtenir du Parquet qu’il fasse appel des dispositions pénales. En vain, car le Parquet a changé de positionnement depuis janvier 2016 (nouvelle audition policière de Sophie). Il est, depuis, sur la position de chercher à « comprendre ce qu’il y a vraiment au fond de ce dossier ». Il a par suite refusé d’accéder à la demande de l’université.

L’université a donc fait appel, seule, des dispositions civiles (dommages et intérêts) de ce jugement, plutôt décevantes pour les plaignants - à savoir 1 euro de dommages et intérêts versés à Gilles Maletras et Lionel Obadia pour injures (ils en demandaient 2000 chacun), ainsi qu’à l’université Lyon 2 (qui demandait un euro). Et rien pour André Tiran, l’ex-président de l’université, qui demandait pourtant aussi 2000 euros…

Par ailleurs, ce jugement en chambre de la presse relaxait Sophie concernant l’ensemble des diffamations publiques alléguées, et la condamnait à 2000 euros d’amende pour injures publiques (dispositions pénales).

Sophie a quant à elle fait appel de l’ensemble du jugement, incluant les dispositions pénales, car le tribunal de première instance avait, purement et simplement, oublié ( !) de statuer sur sa demande de dispense d’inscription au casier judiciaire B2.


C’est dans ce contexte que nous nous retrouvons pour l’audience d’appel du 13 avril 2017, devant la 4e Cour correctionnelle d’appel, encore une fois.