Comme en écho à la fin qui fait du
bien :
un extrait de L'histoire sans
fin.
"La petite impératrice lut ce qui
était en train de s'écrire, et c'était précisément ce qui se passait à
l'instant même, à savoir : "la petite impératrice lut ce qui était en
train de s'écrire...".
"Tu notes tout ce qui arrive, dit-elle.
- Tout ce que je note arrive", fut la réponse. (...)
- Toi et moi, demanda-t-elle, et tout le pays fantastique
- tout est consigné dans ce livre ?"
Il écrivit et en même temps elle perçut sa réponse :
"Ce n'est pas ça. Ce livre est le pays fantastique
tout entier, y compris toi et moi.
- Et où est ce livre ?
- Dans le livre, fut la réponse qu'il nota.
- S'agit-il donc seulement d'une image et de son reflet
?", demanda-t-elle.
Il écrivit, et elle l'entendit dire :
"quelle image offre un miroir qui se reflète dans un
autre miroir ? Le sais-tu, Souveraine des Désirs aux Yeux d'Or ?".
La petite impératrice resta silencieuse un moment pendant
lequel le vieillard écrivit qu'elle se taisait.
Puis elle dit doucement : "j'ai
besoin de ton aide
- Je sais, fut la réponse qu'il inscrivit.
- Oui, déclara-t-elle, il le faut. Tu es la mémoire du pays
fantastique et tu connais tout ce qui s'est passé jusqu'à cet instant. Ne
pourrais-tu pas feuilleter ton livre et voir ce qui va arriver ?
- Des pages blanches ! Fut la réponse. Je ne peux que regarder
en arrière, voir ce qui est arrivé. Je pouvais le lire, tandis que je
l'écrivais. Et je le sais parce que je l'ai lu. Et je l'ai écrit parce que
c'est arrivé. Ainsi l'histoire sans fin s'écrit-elle d'elle-même par ma
main."
(L'histoire sans fin, Michael Ende, Ed le livre de poche,
2009, pp 217-218).
Les pages qui suivent, de l'histoire qui se trame, se
tisse ici, via cette liste mail, que vont-elles contenir ?
Que vont-elles dire ?
Il semble, en tout cas, qu'elles
pourraient être assez pénibles, et à écrire, et à lire.
C'est pour cela qu'il y a un petit
entracte, aujourd'hui, je suppose …
********************************************************************************
*** ENTRACTE ***
Finalement, le
vieillard se pencha à nouveau vers son livre et écrivit :
« Respecte la limite qui t’es imposée, à toi aussi.
- J’en
ai l’intention, répondit-elle, mais celui dont je parle et que j’attends l’a
depuis longtemps franchie. Il lit ce livre dans lequel tu écris, et perçoit
chaque mot que nous disons.
- Exact
», dit la voix du vieillard, tandis qu’il écrivait : « lui aussi, il appartient
déjà irrévocablement à l’Histoire sans fin, car c’est sa propre histoire ».
« Raconte-là moi ! Ordonna la petite impératrice. Toi qui
es la mémoire du pays fantastique, raconte-là moi – depuis le début et dans les
termes mêmes où tu l’as écrite ! »
La main avec laquelle le vieillard écrivait se mit à
trembler.
« Si je le fais, il va me falloir aussi tout réécrire. Et
ce que j’écrirai se produira à nouveau.
- Qu’il
en soit ainsi ! Dit la petite impératrice.
(…)
- Tu
es vraiment terrible, écrivit et dit le vieillard, cela signifie la fin sans
fin. Nous allons entrer dans le cercle de l’éternel retour. Il n’y aura plus
d’issue.
- Pour
nous, non », répondit-elle, et sa voix n’était plus douce mais dure et pure
comme le diamant.
« Mais pour lui non plus – à moins qu’il ne nous sauve
tous. » »
(Michael Ende, l'Histoire sans fin)
Mouais.
"A moins qu'il ne nous sauve tous".
Ca fait un peu sauveur suprême, à défaut de faire César ou tribun.
Du moins
Dit comme ça.
(...)
Cela ne se pourrait-il pas
Tout simplement,
Lecteur, lectrice,
que ce "il" te concerne, voire
Voire même ... qu'à ton insu, que dis-je,
Bien malgré toi,
Tu fasses à ton tour partie du récit, de l'histoire, et de
ses péripéties ?
Damned.
Tu aurais un rôle à jouer dans l'histoire ?
C'est, peut-être, encore plus effrayant,
Que le monstre du laboratoire.
Cher lecteur, chère lectrice, quel sera donc ton rôle ?
A toi d'en décider.
L'histoire, quant à elle, continue.
Ne la laissons surtout pas s'arrêter.
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RépondreSupprimerOn peut lire l'histoire du doudou à la langue coupée, parce que "il est interdit de parler", écrite par Béa Grincheuse, ici : http://etude-relation-aide-victime-inceste.blogspot.fr/2012/11/blog-post_2556.html
RépondreSupprimerElles osaient s'appeler "mères nourricières", ces sadiques ?
A la fin du texte, comme Béa avait recousu une nouvelle langue à son doudou, les mères nourricières en ont définitivement fini avec celui-ci : elles l'ont jeté au feu,sous ses yeux.
Abject.
Ici, je crois que les "mères nourricières" ne pourront pas venir, ce blog est sous la protection d'un grand fauve (panthera uncia) redouté de tou.te.s les arracheurs.euses de langues. Alors il est possible de parler, c'est autorisé, personne n'a à l'empêcher.
Du courage pour la suite, Béa.
PS : en photo ici : "attention, blog bien gardé" --> http://www.google.fr/imgres?um=1&hl=fr&sa=N&tbo=d&biw=1366&bih=667&tbm=isch&tbnid=EcDj4DWA480lbM:&imgrefurl=http://www.aideordi.com/wallpapers-cartes/image12482-leopard-ou-panthere-des-neiges.html&docid=eKUT2YzqHjL4pM&imgurl=http://www.aideordi.com/uploads/wallpapers/public-photo/large/large_leopard-panthere-des-neiges_14ab58.jpg&w=1024&h=768&ei=ScW_UKe-CsbL0AXoiYB4&zoom=1&iact=rc&dur=5&sig=113264050347325104894&page=1&tbnh=138&tbnw=184&start=0&ndsp=21&ved=1t:429,r:11,s:0,i:183&tx=129&ty=87
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RépondreSupprimerVoici la suite sur le blog d'Emmanuelle : http://etude-relation-aide-victime-inceste.blogspot.fr/2012/12/blog-post_6537.html
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RépondreSupprimerBéa, les "grrr" ont le droit d'exister, même s'ils vous font mal.
RépondreSupprimerJe ne peux les supprimer, d'autant que j'ai signifié à leur auteure qu'ici, cette parole avait sa place et serait respectée - même si c'est extrêmement douloureux pour vous.
Merci de votre compréhension.
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RépondreSupprimerJ'étais en train de vous écrire un commentaire, et un clic l'a hélas fait disparaître...alors je reprends les idées principales de ce commentaire disparu.
RépondreSupprimer...bien sûr que je sais tout cela. J'y ai pensé dès la première apparition de "Grrr Grrr", parce que ce que j'ai ressenti en le lisant, c'était qu'il ressemblait, dans son "contenu", à cette "chose" inquiétante, qui a toujours été en moi, et qui s'est avérée terriblement douloureuse quant j'ai du l'affronter, en 2004, au point que oui, cela aurait pu "mal tourner". Qu'il s'en est en effet fallu d'un fil, pour que cela ne "tourne pas mal".
Je sais que cette douleur venue de ce passé peut tuer, ou, plus précisément, on va être précis ici, pousser à se tuer.
Mais elle est un passage manifestement inévitable.
Je ne suis pas près de vous, mais si j'ai accepté de recevoir les étranges, et inquiétants d'aspect, commentaires de "Grrr Grrrr" sur mon blog, c'est parce que même loin, derrière mon écran, je ferai partie des personnes qui vous aideront, à la mesure de leurs possibilités, dans ce moment, qui est comme un pas à franchir.
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RépondreSupprimer@Grrr Grrr : il y a de quoi avoir mal, dans ce que tu dis là.
RépondreSupprimer@Béatrice : vous avez le droit d'être en colère, et même de l'exprimer. Cela ne me tuera pas, je vous rassure ;-)
Quant au blog, il est solide, il résistera même si vous le secouez pour vérifier qu'il est bien costaud ;-).
J'ai posté sous le billet http://etude-relation-aide-victime-inceste.blogspot.fr/2012/12/grrrrrrr-e-e-e-e-aaaa-e-e-e-e-ele-e-e-e.html sur le blog d'Emmanuelle où vous travaillez (pendant que Grrr Grrr vient travailler ici à votre insu en chipant les billets qui lui parlent de sa douleur (?)...).
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RépondreSupprimerBéa grincheuse bonsoir,
RépondreSupprimerJe ne suis là ni pour vous faire du mal, ni pour vous faire du bien. Je porte une parole qui a été stigmatisée, et même pénalisée, et ce blog en est la partie émergée, publique.
Alors quand je lis la parole difficile, comme cryptée, de cette partie de vous un peu autonome et qui en fait à sa tête, qu'on a baptisée "Grrr Grrr" ; quand je vois quels billets parmi les miens il choisit pour poser ses "grrrr", ça me touche.
Ca me touche et ça me parle.
Et croyez moi, il ne les choisit pas du tout au hasard : pour moi, il a choisi les plus centraux de cette histoire. Les plus forts, comme si cette histoire, par ces aspects, entrait en résonnance avec la sienne (en tout cas de mon côté, quand il pose des "grrr", je ressens "son histoire rentre en résonnance avec la mienne").
Alors cette parole émergente, je ne peux que la défendre, même si elle dit "grrr" et que cela amène un côté douloureux et désagréable (que ce soit pour vous ou pour le lecteur/la lectrice).
Si je décrypte bien le dernier écrit de "Grrr Grrr", d'ailleurs, il y a de quoi ressentir de la douleur :
"pas jouer toi et moi aime mon papa est pas gentil et moi vais tuer et elle et moi aime mon pap grrrr....". Ensuite, tout est recouvert de grrrs.
Et c'est en effet une douleur impossible. Je comprends les grrr, et l'impossibilité des grrrr... pourtant, il faut faire avec, peu à peu, je crois.
Et je répète qu'un grrr ne tue pas : c'est la corde, qui tue, et ce n'est pas vous, qui la lui avez mise, ni directement, ni indirectement. Chacun est responsable de ses actes, ni plus, ni moins.
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RépondreSupprimerBéa, je ne peux rien à cette souffrance. J'ai le choix de ne pas mettre les commentaires en effet, mais j'ai invité "grr grr" à recevoir hospitalité ici tant qu'il en aura besoin, et parole donnée ne se reprend pas.
RépondreSupprimerEn outre, ce n'est pas parce qu'une parole est désagréable et source de souffrance, qu'il faut l'éliminer.
"Grr Grr" a sa place ici, autant que vous. Même si, je le comprends, lire ses mots vous connecte, peut-être, à la souffrance qu'il porte (?).
Ses "grr" ne me sont d'ailleurs pas plus désagréables que les demandes, récurrentes, de censure, auxquelles je répondrai résolument par la négative, inutile d'insister.
Et désolée si cela vous connecte plus encore à la douleur de ce qui vous est arrivé : si elle vient, c'est probablement aussi que maintenant, vous avez les ressources personnelles pour l'affronter et y trouver vos propres issues.
Prenez soin de vous dans ce moment difficile, et cessez s'il vous plait, de m'importuner par des demandes de censure que je ne peux que décliner.
CREA'tif , bonsoir !
RépondreSupprimerJe ne supporte plus , je reprends votre phrase : et cessez s'il vous plaît, de m'importuner par des demandes de censure que je ne peux que décliner. Et bien moi j'ai enlevé les commentaires .. c'est moi qui est très mal , c'est moi qui vie et qui souffre de grr .. et je n'ai pas les ressources personnelles pour l'affronter loin de là ! je suis désolée , vous avez le droit d'être en colère , et je m'en excuse sincèrement de faire ceci .
Bonne continuation et bon courage à vous pogrrrr é e é e é ele é e é e t e u e é e é e grrrrrrr
Personnellement, je ne suis pas en colère ici et maintenant.
RépondreSupprimerJe trouve dommage que vous vous censuriez, mais ne peux, à mon tour, l'empêcher...
Enfin, je ne vous ai pas parlé d'affronter "grrr grrr", mais d'affronter la douleur qu'il porte en vous. A mon avis (mais je peux me tromper) c'est une erreur d'affronter "grrr grrr". Je pense qu'il a plutôt besoin d'être apprivoisé, d'être écouté, entendu, et que l'on prenne soin de lui après les choses horribles qu'il a eues à affronter, et qui lui donnent ces envies de "tuer elle et moi", si je déchiffre bien son propos.
N'oubliez pas que "grrr grrr", c'est vous.
Je reçois via mon abonnement au blog d'Emmanuelle, ces billets manifestement signés de "Grrr Grrr".
RépondreSupprimerIls aboutissent aujourd'hui à des pages inexistantes.
Je précise que mon blog n'a aucune prétention thérapeutique.
Néanmoins, en tant que simple profane, je trouve choquante la disparition de ces oeuvres importantes, par la violence sidérante qu'elles décrivent.
Si mon blog n'a aucune vocation thérapeutique, il a en revanche un programme d'écriture, une intention, et elle est rappelée là, dans ce refrain : "
"La petite impératrice lut ce qui était en train de s'écrire, et c'était précisément ce qui se passait à l'instant même, à savoir : "la petite impératrice lut ce qui était en train de s'écrire...".
"Tu notes tout ce qui arrive, dit-elle.
- Tout ce que je note arrive", fut la réponse. (...)
- Toi et moi, demanda-t-elle, et tout le pays fantastique - tout est consigné dans ce livre ?"
Il écrivit et en même temps elle perçut sa réponse :
"Ce n'est pas ça. Ce livre est le pays fantastique tout entier, y compris toi et moi.
- Et où est ce livre ?
- Dans le livre, fut la réponse qu'il nota."
Ces billets ont été faits pour être affichés sur un espace public, alors ils le seront : voici leurs intitulés, et ce que j'ai récupéré de leur contenu.
grrrrr é e é e é ele é e é e grrrr é e é e t e u e é e é e grrrrrr
url de l'image : http://2.bp.blogspot.com/-BDzzdMTaVWE/UJp_zXBpZbI/AAAAAAAAAQU/ErHvkIrDCXs/s320/suicidegirlagirlinblood.jpg
Béa grincheuse dans RAIVVI – La relation d'aide par l'Internet pour les victimes de viols par incesteIl y a 2 jours
grrr é e é e é ele é e é e grrrrrrrr
Url de l'image : http://1.bp.blogspot.com/-ye3cgGrnW6s/UEM2gt3CAeI/AAAAAAAAAEI/vhuTPnv7Iis/s320/suicide.jpg
Béa grincheuse dans RAIVVI – La relation d'aide par l'Internet pour les victimes de viols par incesteIl y a 2 jours
Ma réponse à ces images : d'autres images.
RépondreSupprimer1) Rappel : http://cdn.mdsone.com/c/prechelaparole/artwork/2220697_21195.jpg
2) Contenu du rappel : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5196.html
C'est dans ce cadre, que tu es ici, et que tu peux y rester.
"Je veille sur la neige" : http://www.dinosoria.com/mammifere/leopard-neige-1.jpg
http://p.genest.free.fr/ecussons/gspbron.html
Elles veillent sur ce respect là.
Ce cadre étant posé, à nous "Grrr Grrr", toi à qui le texte suivant semblera bien léger...mais il est important quand même.
RépondreSupprimerParce que le suicide, on peut en parler. On peut ne voir plus que lui comme issue.
Mais une autre forme de fidélité peut être de vivre pour la mémoire du père, et en dépit de ce qu'il a fait.
Courage à toi.
http://www.barbery.net/psy/suicide/lisezceci.htm
Celui-ci te semblera peut-être plus consistant.
RépondreSupprimerIl est le point de départ d'une écriture, en 2004, mais je te raconterai quand tu m'auras parlé un peu de toi aussi, "Grrr Grrr" :
"Scènes du passé. Ruptures. Cassures. Regrets. J'aurais tant voulu garder les gens auxquels je tenais. Avancer me les a fait perdre, à chaque fois. Cette douleur est indicible. Insupportable. Avancer me les a fait perdre parce que pour moi ils avaient l'importance de parents. Pour eux je n'étais que de passage, comme les autres. Ils n'ont pas compris qu'il aurait fallu que quelqu'un m'adopte. Que me lâcher en cours de route, c'était me lâcher dans le vide. Oh ! Cette douleur est insupportable ! Elle me tue.
Je n'ai pas de parents pour me soutenir. Personne n'est fier quand je réussis. Personne ne se soucie de moi de manière paternelle ou maternelle. Pas d'appuis, je suis au-dessus du vide.
Pourquoi le suicide comme issue ?
" Le suicide est-il un acte de lâcheté ou de courage ? ", telle était la question, un peu surfaite, posée au lycée par un prof à ses élèves, aux élèves de ma classe. Réponses bateau, de jeunes qui ne savent pas. Pas de quoi ils parlent, face à une prof qui ne sait pas. Pas de quoi il s'agit ici.
Moi, je peux répondre aujourd'hui.
Le suicide est précisément le lieu où lâcheté et courage n'ont plus court.
Le suicide est une porte. La seule possible face à cette douleur qui submerge tout.
Fuis cette douleur, fuis vers la sortie…il n'y en a qu'une, tu n'as pas le choix. Tu es acculé(e) à cette issue. Voilà ce qu'est le suicide. Une porte de sortie face au mal qui tue. Une porte de sortie sans retour. Une porte de sortie qui tue, à son tour.
Je suis dans un passage à vide. Un " pas ", le " pas du loup ". Entre la roche et le vide, le sentier. Le mur est vertical. Je regarde le vide. Malencontreusement, il suffirait d'un faux pas pour qu'il me happe. Mais cela aussi ferait mal. Fuis. Eloigne ce vide de toi. Là, plus loin, le sentier s'éloigne du vide. Vas-y. Protège-toi.
Je continue ma descente. Je suis folle d'aller sur des falaises dans un état pareil."
Je suis toujours là en 2012, et je n'ai pas trahi pourtant.
Et maintenant, une clef importante pour la lecture de mon refrain (je m'en suis rendue compte moi-même en allant le rechercher parmi mes mails de l'été 2010) : cette version est sa première apparition dans le récit que j'ai rédigé jusqu'alors.
RépondreSupprimerEt s'il commence par
" Comme en écho à la fin qui fait du bien :
un extrait de L'histoire sans fin."
(c'est l'unique édition du refrain qui commence ainsi), c'est parce qu'il vient juste après un courriel d'hommage.
A la mémoire de léo Thiers Vidal, qui s'est donné la mort à cause de cette douleur, quinze jours après avoir soutenu sa thèse.
Un hommage, ici : http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article297
Lui aussi, parlait du père, je crois, et de la douleur qu'il peut induire lorsqu'il violente soi...ou les femmes et filles de la maison. On n'a pas envie de lui ressembler, on le hait, on veut le dénoncer...et pourtant, on est son fils n'est-ce pas ? Alors comment on fait ?
J'aurais voulu qu'il puisse participer au refrain et à son issue. Mais il est mort avant...
grrrrrrr é e é e é ele é e é e aaaaaa é e é e t e u e é e é e grrrrrrrr
RépondreSupprimerC'est cela, la suite ?
RépondreSupprimerhttp://etude-relation-aide-victime-inceste.blogspot.fr/2013/01/blog-post_3.html
(billet de Béa Grincheuse, devenue récemment koukie grincheuse, intitulé "qui était mon père ?").