I - Le discours dominant
Extrait d'une expertise psychiatrique :
"Sophie PERRIN présente manifestement une pathologie [...termes savants expliquant que l'auteure des présentes lignes est complètement délirante, et que tout ce qui lui a été infligé au nom de l'université Lyon 2, c'est dans sa tête que ça se passe...], une psychorigidité, une tendance à l'obstination, à l'orgueil et au mépris." (
Marc Lavie, expert psychiatre à Lyon)
Extrait d'un article sur la situation à Lyon 2, en novembre 2007 :
"La présidence de l'Université Lumière (Lyon II) a annoncé jeudi 15
novembre qu'elle avait décidé "de fermer temporairement" ses deux campus
jusqu'à lundi 12h. Le campus de la Porte des Alpes, bloqué depuis lundi
par une centaine d'étudiants qui protestent contre la loi Pécresse sur
l'autonomie des universités, a été fermé dans la matinée de jeudi pour
permettre aux personnels administratifs qui s'efforçaient de demeurer à
leur poste "dans des conditions de travail et de sécurité difficilement
admissibles" de rentrer chez eux, explique la présidence de
l'université. (...) De surcroît les dégradations s'accroissent. Ce blocage et cette violence
faite au personnel sont intolérables", peut-on encore lire dans le
communiqué." (Source :
nouvel Obs).
Extrait du discours de Brice Hortefeux du 20 octobre 2010 :
"J'en appelle d'abord à la responsabilité des parents afin de mettre
en garde leurs enfants contre les risques physiques et pénaux qu'ils
encourent en les laissant entraînés dans de tels mouvements.
J'en
appelle à la responsabilité de tous. Il est temps de mettre fin aux
blocages de dépôts de carburant. Il est temps de mettre un terme aux
violences et à des débordements inacceptables.
Chacun doit bien en être convaincu :
nous ne laisserons pas bloquer le pays ;
nous ne laisserons pas les voyous impunis." (source : http://discours.vie-publique.fr/notices/103002255.html )
II - Le discours de Michel Foucault
« La parrêsia est donc, en deux mots, le
courage de la vérité chez celui qui parle et prend le risque de dire, en
dépit de tout, toute la vérité qu’il pense, mais c’est aussi le courage
de l’interlocuteur qui accepte de recevoir comme vraie la vérité
blessante qu’il entend »