Un exemple novateur d’utilisation d’internet pour diffuser sa recherche
Pour répondre à mon éviction de la candidature aux
allocations doctorales en juillet 2010, j’avais choisi de m’inspirer des
méthodes de lutte non violentes, qui « ne recherche[nt] pas la
négation ou la destruction de l’adversaire, mais la mise au jour de l’objet du
conflit sans attenter à l’intégrité physique ou morale de la partie
adverse ».
Le but était d'abord de visibiliser et dénoncer ma
situation, de manière graduellement étendue.
J’ai ainsi envoyé par mail aux membres du
jury des allocations doctorales le dossier de candidature qu’ils venaient de
refuser aveuglément d’examiner.
Sans réponse, je leur ai ensuite envoyé des extraits de
mes travaux de master, sous forme de « feuilleton ».
J’ai ajouté quelques nouveaux destinataires, tirés
essentiellement de ma bibliographie (fournie), lorsque je discutais les travaux
de ces chercheurs, à chaque nouveau courriel.
J’ai ensuite évolué vers une newsletter centrée
principalement sur la réflexion autour de ma thématique de recherche,
l’actualité locale, et celle concernant l’Université.
J’y utilise souvent la forme de la saynète de
théatre, la parodie, la caricature, la fiction pour mieux parler du réel.
J’ai ainsi développé un « fanzine » : gazette à
périodicité variable, réalisée « par des amateurs passionnés pour d'autres
passionnés », sous cette forme de groupe privé.
Fin novembre 2011, ce fanzine en était à son numéro
278, et comptait environ 300 abonnés.
Il en compte aujourd’hui 800.
Il ne comporte aucune injure. Selon moi, l’université entretient la
confusion avec des courriels envoyés, à partir de mon éviction définitive de
Lyon 2 le 10/09/2010, en privé, aux quelques enseignants de Lyon 2 très impliqués
dans cette éviction. Envois effectués dans les moments culminants
d’injustice à mon encontre. Par exemple à la réception du premier arrêté
m’interdisant l’accès aux campus.
Ces courriels privés n’ont pour autant jamais
comporté aucune menace envers ces enseignants.
Depuis le 11 juin 2012, le « best of » de
ce fanzine est progressivement mis en ligne en accès public ici :
Signé : Sophie Perrin, brillante étudiante
transformée en « dangereux élément extérieur » par le « pouvoir
de parole » (Agier, 2006) des autorités légitimes à Lyon 2
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