La parole (en particulier du présentateur des journaux télévisés) est première et dernière. Les images ne sont mobilisées que pour authentifier son discours. Elles n’ont qu’une fonction illustrative.
(…) Ainsi, nous ne voyons pas les images, tant elles sont saturées de sons, encombrées de commentaires directifs. Nous ne « regardons » pas à proprement parler la télévision. Nous l’écoutons. Il est facile de réaliser cette expérience pendant quelques secondes : fermons les yeux, nous nous apercevons que les images ne nous manquent nullement (…).
La télévision n’est pas seule, il s’en faut, à procéder de la sorte »
Laissons là maintenant parler, après avoir rappelé que sa première apparition sur ce blog est située là : courriels du 9 juillet2010.
Il semblerait en effet qu’elle soit, par voie de courriels, un chouilla contestée, depuis le mois de juillet 2010… comment cela va-t-il tourner ? Suspense… voici ici le début de cet affrontement.
Courriel du 10 juillet 2010, 20H22, extrait
Du spam ?
Tu es sûre que tu n’aurais pas besoin de nouvelles lunettes ?
Un quatrain
Fanfaronne : « vous avez un sacré courage, mais pourquoi vous faites ça : ça ne sert à rien, le jury est fi-ni, vous ne serez jamais auditionnée ».
Chère voix off, douce et chaleureuse,
Franche et généreuse,
Je fais ça parce que je ne veux pas disparaître. C’est tout.
Ah, les ouailles … « excellence et transparence ». C’était un beau discours. [la haute autorité fit tout un laïus, ce jour-là, aux dites ouailles, sur ce thème. C’était beau, bien amené, bien développé… charismatique – presque hypnotique ?]
Des milliers de casseroles et ça fait « CLONG ! CLONG ! CLONG ! » et la voix off est couverte par le bruit.
Place à mes écrits.
[Toute ressemblance avec des propos tenus par une ou de haute(s) autorité(s) locale(s), lors d'une brève discussion dans le couloir de l'école doctorale n°483 courant juillet 2010, n’est probablement pas purement fortuite. Il se pourrait même que la ou les haute(s)s autorité(s) m'aient alors appelée non par mon nom, pourtant connu, mais d'un simple "ah ! Voilà l'problème !". Le problème a un nom, et même, c'était possible de lui dire bonjour, en option.
Bref, avec la voix off, pas moyen de présenter une nouvelle venue tranquille, ni de discuter, comme on va encore le voir ci-dessous...
Quant à la politesse, c'est un zéro pointé, bien mérité, qu'il faudrait lui attribuer : ne pas dire bonjour, s'éclipser sans répondre, etc.
La voix off, le respect, elle connaît pas, ce qui ne l'empêche pas, outrée, de le réclamer de ses subordonné.e.s.
Bref, tentons déjà de présenter notre invitée du jour...tentons...]
Spéciale dédicace à Nathalie Fournier, élue, depuis le 13 octobre 2008, Vice-Présidente du Conseil Scientifique chargée de la Recherche à l'université Lyon 2.
Sur internet (je tourne sur "off" le bouton de volume de la voix off, préventivement, ainsi que le mien, et ouvre en revanche le canal de la table de mixage menant au micro attribué à Nathalie Fournier), elle nous apprend qu'elle est :
"
* Ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles de Sèvres (promotion 1972).
* Agrégée de Lettres modernes (1975).
* Etudes à l'université de Paris IV- Sorbonne : Deug (1972), licence (1973) et maîtrise (1974) de Lettres modernes; licence d'anglais (1973).
* Doctorat d'état (1987). Thèse intitulée : L' aparté, forme du langage dramatique, préparée sous la direction de M. Pierre Larthomas et soutenue à l'université de Paris IV-Sorbonne"
Bon, ensuite, tout à la fin, parmi ses multiples responsabilités, l'on peut lire :
"
* Je suis membre élue du conseil de la Faculté LESLA, dont j'ai été doyenne de mai 2007 jusqu'à octobre 2003. "
Imaginez que je dise "je suis allocataire de recherche de Lyon 2, ayant été classée première par le jury de juin 2010 après mon audition de septembre 2010".
Vous me croiriez ?
Allez, si Nathalie Fournier a été doyenne sur la période telle qu'internet nous la décrit, vous pouvez me croire ! Mieux encore, vous pouvez contribuer à réaliser l'impossible, ce qui est en soi un défi exaltant, n'est-il pas ?
Mais à cet instant, mettant fin à l'aparté, la voix off, telle une vandale, s'est incrustée sur l'unique canal ouvert : celui de Nathalie Fournier. Et pour dire quoi, en plus ?
"Mademoiselle, les règles sont les mêmes pour tous. Vous ne pouvez inventer des règles à votre façon, vous devez respecter les règles existantes. Et ces règles disent notamment qu'un professeur émérite ne peut encadrer de nouvelles thèses.
Vous ne pouvez passer par dessus cette règle élaborée par le ministère lui-même ! Votre attitude est inadmissible et inqualifiable !"
Ô, voix off que je vénère et adore
A qui j'offre mes sacrifices et mes prières...
Veux-tu te taire, s'il te plait ?
Et me montrer, illico, le texte ministériel qui dit que les professeurs émérites ne peuvent encadrer de nouvelles thèses ?
Mais la voix off s'éclipse, me gratifiant d'un "ah, non, il est hors de question que je vous montre ce texte maintenant !"
La voix off, en vrai, c'est une bouffonne, elle est bonne
Qu'à squatter la place des autres
Sur la table de mixage
Mais pour le texte, va falloir que je fasse des prières pour qu'on lui achète
De nouvelles lunettes.
Et pour l'esprit, alias l'esprit des lois, que je convoque mon institutrice de CM2, qui nous expliquait en cours d'éducation civique, que,
1) Nul/le n'est censé/e ignorer la loi (facile à dire, y'en a tellement ...)
2) Ce qui n'est pas interdit par la loi est autorisé.
Le 2) est particulièrement important dans ce cas précis.
L'esprit des lois ? C'était pas le titre d'un bouquin, ça ?
Intéressant, le bouquin.
Il parlait de démocratie, de séparation des pouvoirs ... mais j'arrête là l'aparté
Car la voix off
Est bouche bée
Voire
A une espèce de nausée
Provoquée
(Facile la rime en é)
Par le simple nom de Montesquieu.
Et c'est cruel de trop malmener la voix off : il suffit qu'elle soit mise off, ce qui est, ici, largement le cas, vous en conviendrez.
Courriel du 11 juillet 2010, 16h15, extrait
La rumeur raconte qu'il avait adressé un courriel pour se renseigner sur le contrat doctoral, comment y postuler, etc.
La rumeur ajoute ensuite qu'il lui a été répondu : "votre directeur de mémoire n'est pas HDR, dommage pour vous : vous ne pouvez donc postuler tant que vous n'avez pas de directeur de thèse. Ciao bonsoir".
C'est aussi spécial clin d'oeil à Alice Atérianus [lien promotionnel ici], en passant, puisque le slam et le rap, c'est top la mode dans notre fac en ce moment.
Et moi, j'aime bien être à la page.
C'est à cause de l'orixa de la mode.
Entre les hommes ils parlent d'égalité
Si on a tous une chance, on n'a pas tous le droit d'se tromper
Pour eux, " ça n'existe pas "
Les bavures policières : " ça n'existe pas "
La double peine : " ça n'existe pas "
Délit de faciès : " ça n'existe pas "
Education de seconde zone : " ça n'existe pas "
Les erreurs judiciaires : " ça n'existe pas "
Justice a deux vitesses : " ça n'existe pas "
Et si tout ça n'existe pas...
On est tous parano, on est fou ! c'est ça ?
Ben voyons!!!
Pourquoi ils sèment la haine?"
Je ne savais pas que la voix off pouvait être un animal.
Donc maintenant, cher Fabe, je te demande très solennellement d'appeler un bon vétérinaire pour réparer les bobos que tu viens de faire à la voix off.
Allez, la voix off, c'est malin ça, je peux même pas dire qu'elle est off : elle est à l'hosto.
On a p't'êt' un peu confondu le catch impro avec le catch pas d'cadeaux, là, non ?
Et puisque je ne peux pas terminer comme d'habitude, je termine par une spéciale dédicace à Gzave, qui m'a fait connaître Fabe et d'autres bons rappeurs. Gzave n'est plus à la fac, c'est parce que en gros, il a mis le mot "capitalisme" dans son mémoire. Il avait pourtant de bonnes raisons pour cela. Mais disons qu'elles n'ont pas été entendues. On en reparlera peut-être plus tard ... si mon adversaire se remet de ses blessures et sort de l'hosto, bien sûr.
Courriel du 11 juillet 2010, 23H03, extrait
Mais là je lui réponds : écoute, chère voix off, tu as peut-être eu un peu mal, mais moi, je ne t'ai pas mis "game over". Tandis que toi, si, en refusant de laisser à ma proposition de thèse la possibilité d'être auditionnée par le jury.
Alors tu vois, je suis plus fair-play que toi, dans l'histoire : tu peux revenir de l'hôpital où t'as mis mon scénario. Mais moi, dans la réalité, qu'est-ce que je fais maintenant ? Hein ? Tu le sais, toi, le nombre d'allocations de thèse qui sont accessibles quand on a plus de 30 ans, même si on a fait un travail excellent et novateur ?
Comment cela, "game over" ?
Voilà l'histoire, telle qu'elle était en juillet 2010, lors de la rédaction de ces courriels :
Parce qu'il manquait un papier dans mon dossier : mon relevé de notes définitif, indisponible avant la date limite de rendu de ce dossier de candidature. Et la direction de l'école doctorale + le responsable de la commission doctorale n'ont "donc" pas retenu - et même pas fait examiner par les commissions ! - le dossier.
Le jury a choisi de suivre ce choix et de ne pas m'auditionner.
grrrr é e é e ele é e é e é mioi é e é ele é e é e grrrrrr
RépondreSupprimerOui, ta voix c'est juste du bruit, pour elle ?
RépondreSupprimerBon, je mets le lien vers votre dessin, à toi et Béa. Il est joli : http://etude-relation-aide-victime-inceste.blogspot.fr/2012/12/blog-post_11.html