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vendredi 25 janvier 2013

Liliane Daligand ?


Courriel du Lundi 20 septembre 2010, 21h54 (version intégrale après la coupure-résumé du début)
Objet : Liliane Daligand ?
 
[Suite au courriel du 16 septembre 2010, une de mes collègues de travail, inscrite sur la liste mail « CREA’tif », me répond, réponse que je retransmets au groupe, avec son autorisation. Dans ce courriel du 16 septembre 2010, était cité un passage de mes travaux de recherche, où je critiquais âprement certains positionnements d’une personne bien connue à Lyon et environs : Liliane Daligand, psychiatre, spécialisée en médecine légale, et qui a écrit plusieurs ouvrages concernant la lutte contre les violences sexuelles incestueuses – qu’elle appelle, elle, « l’inceste ».
Ce mail est rédigé sous la forme du témoignage sur une expérience vécue, sur un parcours, et aussi, toujours sur le mode du témoignage, consiste en une analyse critique de ce qui construit, dans la société, ce parcours précis.
Ma collègue prend la défense de Liliane Daligand, dont les écrits ont alors récemment été « chahutés » par moi sur ma liste mail : ]
 
 
Elle m'explique combien Liliane Daligand a été performante dans son rôle professionnel d'experte, vis à vis d'une personne très proche d'elle.
Liliane Daligand a aidé cette personne à porter plainte, a trouvé dans ses autres patients une victime de viol qui ne connaissait pas son violeur, et ledit violeur avait les mêmes façons de procéder. Et au final, cela a permis d'identifier ce violeur comme étant également le violeur de l'autre.
Bref, Liliane Daligand, conclut ma collègue, est une femme hors pair. J'ajoute que manifestement, elle a fait tout son possible pour mener au mieux l'affaire, bien loin des policier/e/s "spécialisé/e/s" auxquel/le/s j'ai eu affaire moi.

Liliane Daligand, pour celles et ceux qui ne connaissent pas, est expert psychiatre, présidente d'une association de lutte contre les violences faites aux femmes, et mobilisée depuis longtemps dans ce que les membres de son réseau appellent "la lutte contre l'inceste" (et certain/e/s de prononcer, d'ailleurs, cela d'un étrange ton en vous regardant, comme si vous étiez vous-même une partie de "l'inceste" ... sympa, parfois, le réseau).

Donc bien sûr, elle fait partie des rares dans sa profession, à s'être autant investie pour les victimes.
Mais, précisément, dans la "lutte contre l'inceste" (et, plus largement, les agressions sexuelles), il existe différentes perspectives possibles : on peut lutter depuis une position de pouvoir, en indiquant aux victimes un parcours.

C'est manifestement le cas de Liliane Daligand, et aussi de l'association qu'elle préside.

Le jour où j'ai été la voir à sa permanence, bien conçue d'ailleurs, où l'accueil vous rappelle si vous raccrochez en cours de route, contrairement à de multiples autres lieux qui décidément ne comprennent pas que l'on peut avoir plein de raisons de raccrocher, dont l'appréhension de vous retrouver encore dans une permanence qui vous met une claque ou vous fait remplir plein de petites cases pour savoir si vous êtes "dépressive" (comme si j'avais besoin de leurs cases pour savoir quand je vois le monde repeint en gris sombre ... bref). Donc le jour où j'ai été voir cette personne, avec des délais de RDV importants, elle m'a consacré le temps qu'elle avait à me consacrer, c'est à dire un temps forcément un peu short pour conclure ce qu'elle a conclu : vous venez me voir pour que je vous conseille des adresses de collègues psy, mais moi franchement, je pense que vous n'avez plus besoin de psy, là.
Qu'est-ce qu'elle en sait.

Et l'association, pareil : le choix fait est d'orienter les personnes sur un parcours. Pour moi il s'est avéré destructeur parce qu'il n'était pas adapté au réel de mon cas de figure et, surtout, à cause de la fin.
Le parcours proposé c'est : "oh oui, il faut porter plainte" (ça tombe bien, je venais avec cette demande et je veux des renseignements juridiques gratuits avant d'aller plus loin).

Plus précisément, la personne me dit : "c'est important d'aller jusqu'au bout de ce qui est possible juridiquement ; par contre c'est éprouvant et vous allez avoir besoin d'être béquillée". La béquille étant en l'occurrence, dans cette conception, d'aller voir un psy toutes les semaines pour être "soutenue".
Le parcours se fait au rythme de la personne, qui est respecté : moi, entre ma première visite et mon dépôt effectif de plainte, il y a eu un peu plus d'un an.
Juridiquement, l'asso est au top (en tout cas sur mon dossier l'a été) : la personne qui m'a suivie a trouvé tous les bons textes du pénal dans le détail, il n'était pas certain que ce soit encore possible de poursuivre au pénal, ok.
Pour les conseils en matière de rédaction d'une plainte, par contre, cette personne et l'asso repasseront, mais c'est un détail mineur.

[aujourd’hui en 2013, je sais que la rédaction d’une plainte n’est nullement un détail mineur, car sa rédaction est déterminante pour qu’elle soit suivie ou classée directement sans suite par le Parquet.
Cette personne et l’asso repasseront, donc, sur cet acte là, mais je rectifie : ce n’est nullement un détail mineur.]

Pour l'attitude de soutien durant toutes les démarches, très bien (possibilité d'être toujours reçue par la même personne de l'asso, etc).

Jusqu'au jour où moi je suis convoquée suite à ma plainte, par la police spécialisée, qui m'interroge pendant plus d'une heure à grands coups de "était-ce un jeu ou une agression ?" (mon âge et celui de l'agresseur, en première ligne de ma plainte, étaient trop durs à lire, ou bien peut-il y avoir des "jeux" entre une gamine de 6 ans et un adulte de plus de 30 ans ? La police se moque du monde ? Elle a trop fumé la moquette ? Elle a confondu 6 et 66 ? Hélas, non !).
Donc le tout pour conclure que "vu qu'il n'y a pas viol au sens juridique, mais seulement agression sexuelle, c'est prescrit" (j'aime bien le "seulement" : prends ma peau, toi la policière "spécialisée", je te mets dans une machine à remonter le temps, et je te fais passer juste 15 jours dans les années 80 pour tester le "seulement").

Et la manière dont l'entretien (l'interrogatoire) a été conduit, et la manière dont il a été conclu ("non, votre agresseur ne sera jamais convoqué par la police, puisque c'est prescrit" - et moi par contre, je l'ai été ... c'est le monde à l'envers), m'ont laissée dans un état second. J'ai rappelé l'asso, au téléphone mon interlocutrice était comme d'habitude, m'a dit que je m'étais bien défendue, etc.
Le lendemain, j'étais tellement mal que je ne me suis pas réveillée (j'étais sensée tenir un standard, quand même, ce matin-là ... bref les collègues se sont arrangées et quand elles m'ont vue arriver en fin de matinée, elles ont compris qu'il y avait eu quelque chose).
La routine.

Donc ensuite, je me rends au RDV à l'association pour voir la suite : là, je dis que je veux "aller jusqu'au bout de ce qui est possible juridiquement", que je viens là pour ça (qu'au moins un jour il soit convoqué chez les flics ... tel que je le connais, il aurait pu avouer une partie et j'aurais pu le coincer comme ça au civil après : les délais de prescription ne sont pas les mêmes. Mais non).
Têtue comme je suis, je vais pas lâcher l'affaire une fois que je l'ai engagée.
Eh bien là, revirement direct : mon interlocutrice m'explique tout de go : "il faut faire votre deuil de la justice" (un mois auparavant, elle me serinait encore qu'il était important, pour moi, d'aller "jusqu'au bout de ce qui est possible juridiquement").
Voyant que j'insiste, elle conclut alors : "vous avez besoin de voir un avocat", et me file donc des coordonnées de plusieurs avocat/e/s, avec le détail de leurs spécialités.

Celle que j'ai été voir a été très accueillante, gentille et tout, simplement le hic, c'est que je reçois son retour plus d'un mois après : selon elle rien n'est plus possible, et elle me cite des textes qui sont, en outre, à côté de la plaque par rapport à ma situation (non ce ne peut être 7 ans de prison maxi, ce n'est pas le bon article, le mien, c'est celui avec 10 ans maxi, nuance). Le tout, posté en courrier simple (!), avec tous les originaux que je lui avais confiés dedans (!!!).
Bref, la poste aurait aussi bien pu les perdre, avec un peu plus de malchance encore.

Je passe mes tribulations auprès des avocat/e/s (mieux vaut s'appeler
Klaus Barbie que Sophie Perrin, désolée, mais lui au moins il a eu quelqu'un pour le défendre et pas à moitié).

[C'est à dire qu'il semble que certaines affaires semblent plus intéresser que d'autres : par exemple, le criminel hors du commun va attirer un Vergès, mais la victime lambda qui vient porter plainte vingt ans après les faits, lorsqu'il s'agit d'agression sexuelle par un apparenté, c'est une affaire à la fois banale et désespérée, qui ne passera pas même sous les feux de la Cour d'Assises. Concrètement, il faut donc les trouver, les avocat.e.s qui seront attirés par de telles causes, que le nom de la personne victime à défendre soit Sophie Perrin ou Tartempion...l'accueil, que ce soit par manque de savoir faire ou de motivation, est souvent de mauvaise qualité. Ce qui nous est arrivé suscite des représentations bien éloignées de notre vécu concret des agressions, et peut angoisser nos propres défenseurs, qui vont dès lors fuir le dialogue, être tenté.e.s de nous transformer en objet de leur défense, et non en partenaire d'une stratégie à construire ensemble. Une manière, porteuse de nouvelles violences pour nous, de se protéger contre l'angoisse suscitée par ces parcours qui sont les nôtres ? Mais quelle formation ont les avocat.e.s pour apprendre à nous accueillir , nous qui ne sommes pas victimes de cambriolages, mais d'actes extrêmement violents contre notre propre personne, et par des gens censés représenter "l'affection familiale" ?
Actuellement, aucune.
 ]

Nous étions en 2002. Bon, eh bien j'arrive en 2009 dans une association qui accompagne, quant à elle, plutôt les mères d'enfants victimes de maltraitances (dont les incestes).
Et là, lorsqu'il me présente son asso, le bénévole m'explique, à moi l'anthropologue, que parfois, quand il n'y a plus rien à faire au juridique, des mères ont un peu de mal à comprendre, donc que dans ces cas, ils les envoient "voir un/e des avocat/e/s avec qui l'asso travaille en lien", parce que l'avocat/e "a plus d'aura" auprès des gens, que eux bénévoles associatifs/ives.
Voilà.
Il faut faire un mémoire d'anthropologie pour comprendre cette étape, la plus brutale, du parcours fléché : auparavant, le bénévole de cette asso de lutte contre la maltraitance infantile (qui n'a rien à voir avec Liliane Daligand, celle-là), m'expliquait que quand des mères venaient, la première chose qu'ils/elles les incitaient fortement à faire, c'était porter plainte ...

Comme c'est curieux comme ça ressemble à mon parcours avec l'asso dirigée par Liliane Daligand.

Par delà l'expérience blessante, voire je pourrais dire meurtrissante, je constate qu'il y a là une manière de s'occuper des victimes.
Elle est certainement efficace dans les cas où le viol vient d'avoir lieu (ou bien les violences conjugales), où il y a (comme me dirait un travailleur social de mon terrain) "quelque chose de carré" (il ajouterait : "le juge, il aime bien quand c'est carré, sinon, y'aura rien").
Elle consiste en un parcours, une procédure finalement, qui leur est appliquée, un traitement : incitation à porter plainte (c'est "thérapeutique", le procès, comme disent et écrivent Daligand et d'autres, tout en affinant la nuance entre "thérapie" à proprement parler, qu'il ne faut pas confondre avec "Justice", et "effets thérapeutiques" de la procédure judiciaire quand elle aboutit). "Béquillage" par un/e psy (c'est aussi une conception du rôle du suivi psy, qui pourrait être discutée).

Dans cette manière de s'occuper des victimes, il y a deux catégories : les victimes, d'une part, les personnes qui s'en occupent, d'autre part.
Les asso, par exemple, ne sont pas des asso de victimes, ou des asso mixtes victimes - professionnel/le/s. Ce sont des asso contre la violence faite aux femmes, contre les maltraitances faites aux enfants, etc.
Mais il est a priori impensable d'y venir parce qu'on a été ancienne victime (contrairement à des asso comme
AREVI, SOS inceste pour revivre, etc, où après un "parcours de victime", une des sorties construites du statut de victime est de devenir bénévole à l'asso, et d'aider les victimes qui arrivent à s'en sortir aussi à leur tour).

Donc pour moi, Liliane Daligand s'inscrit tout à fait dans cette option "d'aide aux victimes" avec parcours jugé bon pour elles. Je l'ai prise nommément comme exemple, parce que son avantage, c'est que c'est une théoricienne :
elle écrit des livres, en plus de pratiquer. Donc je pouvais citer ses écrits.
Mais à travers cet exemple que j'ai pris, ce n'est pas une personne que j'attaque, c'est une certaine optique développée dans l'aide aux victimes, que je prétends questionner.
Et je l'ai fait assez vivement (à charge de revanche et je l'assume comme telle) dans mon mémoire : oui, dans cette optique là, il y a le pouvoir des "expert/e/s", et il y a les victimes qui ne peuvent devenir "expert/e/s".
Ce que j'écris nommément en fin de chapitre : on n'est pas dans un modèle équivalent au
chamanisme (où le bon soignant est celui qui connait bien le mal pour l'avoir traversé), mais dans son inverse (basé sur une partition entre "victimes" et "indemnes", les seules personnes ayant conservé l'objectivité étant, précisément, les "indemnes").

Espérant avoir un peu clarifié mon propos "sur" Liliane Daligand, qui prend Liliane Daligand comme exemple illustratif d'un phénomène plus global.

Mais n'est-ce pas toi, chère collègue, qui me disais que je risquais de régler des comptes, à travers
un tel mémoire ?
Eh bien disons que je me suis permis quelques petites revanches argumentées, en passant.
On soigne ses meurtrissures comme on peut, moi je les ai soignées
en construisant de la science (sans S majuscule), qui était ma foi pas trop mauvaise (18/20 ...), mais on dirait qu'elle va devoir s'arrêter là, à cause d'une institution pour qui je ne suis qu'un problème à évacuer (en guise de toute reconnaissance pour la qualité de mon travail) ...

Voilà.

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Rappel pour les nouveaux/elles arrivant/e/s : les auditions pour les allocations recherche doctorale de Lyon 2 ont eu lieu début juillet 2010. Je n'y ai pas été auditionnée. Pourtant, mon dossier était suffisamment excellent et innovant (thèse proposée : "l'inceste : entre impunité et luttes pour la reconnaissance", note obtenue au mémoire en master 1 : 18 et en master 2 : 18 aussi).

Cela, parce qu'il me manquait mon relevé de notes définitif, indisponible avant la date limite de rendu de ce dossier de candidature. Puis cerise sur le gâteau, mon directeur de thèse pressenti était professeur émérite, et l'on m'a alors affirmé que les professeur/e/s émérites ne peuvent absolument pas prendre sous leur direction de nouvelles thèses (les textes ministériels disent l'inverse…).
Donc depuis, partant du principe que 10 minutes d'oral et d'échanges, plus une allocation recherche potentielle de perdue, le valent bien, j'ai publicisé ma recherche, par petits bouts, à ceux et celles qui ont ainsi fait le choix de refuser de l'auditionner. Et j'ai peu à peu élargi la liste de mes destinataires, au cours de l'été, car quitte à faire, autant faire savoir largement pourquoi ma thèse ne pourra probablement pas se réaliser, et quel contenu se retrouve ainsi interdit d'existence, de facto, dans le champ de la recherche.

A moins qu'il y ait des solutions proposées par ceux/celles qui sont en position de le faire ?
Pour l'instant, les solutions proposées ont été :
-un courriel de désapprobation de mes moyens d'action par mon (ex ?) directeur de thèse pressenti, à son retour début septembre, me reprochant en outre mon manque de confiance (sic) en lui et ses collègues. Il a alors également préféré se solidariser avec son collègue le directeur de l'école doctorale.
-dans la foulée, l'entretien - enfin - obtenu avec le président de l'université Lyon 2, du 10 septembre dernier, n'a eu d'entretien que le nom, dans ce nouveau contexte. Auparavant, je l'avais contacté par mail dès le 14 juin, mais sans aucune réponse ...
Finalement, ce que cette histoire montre, selon moi, c'est la capacité d'une institution à produire des situations caricaturales et d'une injustice insupportable, simplement parce que face à un/e étudiant/e, et qu'il/elle ait raison ou tort, la "coutume" semble être de faire corps avec les pairs, les collègues, qui n'étaient pourtant ici pas attaqué/e/s en tant que personnes.
Aujourd'hui, je continue mon action, parce que je n'accepte toujours pas - et je n'accepterai jamais - la manière dont l'institution m'a traitée là jusqu'à maintenant.

Aujourd'hui, j'attends de l'institution et de ses représentant/e/s la reconnaissance du mal qui m'a été fait en son nom, et ma réintégration. C'est à dire la possibilité de faire mon doctorat dans ma discipline (l'anthropologie), et dans mon université (Lyon 2), avec un choix réciproque et réel de ma direction de thèse, le tout dans des conditions (matérielles et financières) reconnaissant la qualité de mon travail à sa valeur réelle.

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1 commentaire:

  1. Bonjour

    Dans mon affaire la prescription a été suspendue ! 2 arrêts de la cour d'appel ont sommé le juge d'instruire. Incapacité de fait à agir suspensive de prescription, et mon affaire a été traitée 12 ans après les faits. Mal, mais traitée. Contactez-moi si vous voulez que je vous transmette les arrêts jurisprudentiels de la cour d'appel et que je vous renvoie à mon blog. Mon affaire est une première en France. Avant de rouvrir votre dossier, faites faire un certificat attestant de votre incapacité à agir par Liliane DALIGAND ou un autre psychotraumatologue. Pour mon cas j'ai oublié purement et simplement les faits, il s'agissait d'un déni. Il m’était alors impossible d’avertir l’autorité. Ces éléments intéresseront votre avocat, et l’avocat de toute victime qui passe par ici, et que j’invite à me contacter. tecknoflash at gmail point com

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