(rédigé au lendemain du, tristement célèbre,
discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, notre EX-président)
Cette question, au vu de l’actualité récente de notre pays,
pourrait sembler vraiment gonflée, et, en retour, vraiment risquée pour celle
(moi) qui me risque sur ce terrain-là.
Soit.
Je n’y peux rien, mais en ce moment, le fait est là : lorsque j’ouvre ma
boîte aux lettres dans yahoo, avant, je passe par la page
« actualités » de cet annuaire de recherche.
Obligée.
Et tous les jours, depuis quelques jours, je vois notre Président de la République me fixer de
son regard, depuis la couverture d’un magazine reproduite là, cependant que je
clique sur « yahoo – mon mail ».
Sur la couverture, il y a le mot « Marianne », puis le mot
« voyou ». Le mot voyou désigne celui qui me regarde depuis la photo.
Le tout déclenche une polémique, sur le thème « est-il acceptable de
traiter le Président de la
République de « voyou » ? ».
Moi, je ne fais que passer pour accéder à ma boîte mail …
Mais tout de même, ça m’interpelle sur une question bien
précise : notre construction du pouvoir, de l’autorité.
Conception dont nous venons de voir, avec Wee, qu’elle
n’était pas d’un côté politique, et de l’autre familiale-parentale, mais que
les deux participaient, probablement, d’une construction (sociale, mais aussi
mentale, psychique, profondément intériorisée) globale des relations de pouvoir
dans une société donnée.
Pour me limiter aux sociétés hiérarchisées dont la nôtre fait partie, je
rappelle que Wee distingue deux types :
-
Le type « exploitatif », où les adultes
endossent un droit inquestionné sur les enfants. Par exemple, dans la Chine confucianiste, comme
le préconisait Confucius, « si le père dit que le fils doit mourir, alors
le fils doit mourir. Si l’Empereur dit que le sujet doit mourir, alors le sujet
doit mourir ». Le contrat social confucianiste était donc entre l’Etat et
la famille, entre l’Empereur superpatriarche et les familles patriarcales. Dans
un tel contexte, l’existence de l’enfant est conçue non comme un droit humain
fondamental, mais comme un privilège culturel accordé par les adultes détenant
le pouvoir. Et, plus particulièrement ici, donc, par le père détenant le
pouvoir.
-
L’autre pôle interprétatif est celui où la
vulnérabilité biosociale enfantine est interprétée comme pureté ou innocence,
nécessitant la protection d’adultes responsables. C’est ce second mode
d’interprétation, protecteur, qui sous-tend l’idée de droits de l’enfant
nécessitant l’instauration d’une Charte des Nations Unies par exemple. Au lieu
d’aller dans le sens « naturel » du pouvoir, cette interprétation,
centrée sur l’enfant plutôt que sur l’adulte comme la précédente, cherche à
maîtriser ce pouvoir, à le sublimer, en sorte qu’il est transmuté de
« pouvoir adulte » en « responsabilité » des adultes.
Wee ne développe pas, sur le plan
politique, à quel schéma cela correspondrait. Mais on sent bien que l’empereur
décrit juste au-dessus est mal accordé avec ce schéma-ci.
Dans le premier schéma, l’abus de pouvoir par son détenteur,
qu’il soit familial ou impérial, est impensable, puisque par définition ce
détenteur a toujours raison.
Dans le deuxième schéma, on peut créer par exemple une loi
instaurant la déchéance d’autorité parentale pour les parents indignes de leur
responsabilité.
Peut-être l’Eglise est-elle en train de passer du premier
schéma au second, lorsque le pape affirme, concernant les prêtres pédophiles
(un cas d’abus de pouvoir extrêmement grave, il me semble), que la pénitence et
le pardon ne suffisent pas, mais qu’il faut aussi la Justice. Elle ne le
fait pas toute seule, des anciennes victimes de prêtres pédophiles ont du
fortement faire du bruit pour parvenir (enfin, en 2010) à ce résultat …
En France aujourd’hui, la possibilité de déchéance de
l’autorité parentale existe depuis un peu plus d’un siècle. Dans les faits,
elle semble très peu mise en œuvre, même dans des cas graves.
Au niveau politique, on sait que par définition, dans notre
Ve République, le Président ne peut être un voyou tant qu’il est président,
puisqu’il bénéficie de l’immunité de par ses fonctions …
Bref, nous nous situons probablement quelque part entre les
deux « types » modélisés par Wee.
Mais toujours en restant dans le cadre des sociétés
hiérarchisées, je me permets de pousser le second type plus loin, en regardant
du côté de ces sociétés que Wee a laissé de côté par souci de simplicité de son
modèle : les sociétés dites « à chefferies ». Comme c’est le cas
des amérindiens étudiés par Pierre Clastres (La société contre l’Etat,
etc). Mais aussi (c’est ce livre-là que j’ai en ce moment à disposition …) des
norvégiens et suédois autour de l’an
1000.
On a traduit par « roi » quelque chose qui a peu à
voir avec nos rois (ou même nos actuels présidents, directeurs, etc) à nous …
jugez plutôt :
« on n’est pas roi par définition. Il faut, pour le
devenir, être choisi – élu, en fait - par les grands boendr, ou les
hersar en Norvège (…). Et cela même ne suffit pas. L’individu ainsi sélectionné
doit être reconnu par les pings [assemblées des boendr] locaux. En Suède, il
devait s’y rendre selon un itinéraire fixé, dit Eiriksgata. Alors seulement, le
nouveau roi prenait possession du trésor royal. Il montait ensuite sur une
pierre sacrée, d’où il pouvait être symboliquement renversé en cas de
mécontentement de ses sujets (…) il restait soumis à la loi, il ne la dominait pas.
(…)
Le roi ne transcende pas la communauté qu’il est censé
gouverner. Lisons en effet ce court extrait des Frostapinslög : « Nul
homme ne doit en attaquer un autre, ni le roi, ni qui que ce soit d’autre.
(…) » » (Régis Boyer, Les vikings, p 274-275). Les
sanctions énoncées ensuite en cas d’infraction à cette loi sont des plus
sévères : « Et si le roi le fait, un message par la flèche sera
dépêché dans tout le fylki, et on l’attaquera et le tuera si on le trouve. Et
s’il s’échappe, il ne devra jamais revenir dans le pays » (p 275).
Enfin, les boendr (sujets électeurs), sont l’équivalent,
grosso modo, de citoyens d’une démocratie censitaire : ce sont les
« hommes libres et propriétaires d’une terre ». Les femmes,
comme jusque récemment en France même, ne sont quant à elles jamais citoyennes
…
Bref, on est plus proches du mandat révocable que de
l’immunité de fonction. C’est une construction du pouvoir politique avec de
(très) forts contre pouvoirs, à l’opposé de l’Empire à la Confucius , où les
niveaux inférieurs ne pouvaient qu’amplifier et renforcer le pouvoir de
l’empereur en faisant corps avec lui - ce qui se comprend, parce que tout de
même, quand on sait que « Si l’Empereur dit que le sujet doit mourir,
alors le sujet doit mourir », il y a de quoi avoir peur pour sa peau …
Notons que le « roi » nordique devait avoir peur pour sa peau
uniquement s’il enfreignait la loi collective, et que cette peur était celle de
chacun/e, « roi » ou non, dans le même cas.
Il est intéressant de faire, aujourd’hui, la cartographie
des attitudes des différents pays face aux « traders » et banquiers
responsables (parmi d’autres) de la crise de 2008. Dans certains, c’est
l’ensemble du peuple qui va payer. A l’inverse, dans d’autres, des banquiers
ont été inculpés et jugés, des référendums ont été organisés pour savoir si
« la dette » devait être payée par l’Etat ou pas … il aurait
d’ailleurs été probablement impensable de ne pas faire ces référendums. Or,
dans d’autres pays, il aurait été impensable de poser ne serait-ce que l’ombre
de cette question.
Entre les uns et les autres, par delà les qualificatifs
usités (« terroristes », etc), n’aurions nous pas simplement des
conceptions différentes du pouvoir politique ?
Mais après ce panorama des constructions du pouvoir
(notamment politique) possibles dans une société hiérarchisée, revenons à
l’inceste et au pouvoir dans la famille. Je disais que les parents indignes
étaient très rarement déchus de leur position de pouvoir en France. Allons plus
en détail dans l’étude de notre relation (sociale, mais aussi mentale,
psychique, profondément intériorisée, disais-je plus haut) à « l’autorité
légitime » qui se révèle ici, à travers un extrait du mémoire dont la version intégrale est consultable
ici.
« L’idéologie de la
réparation familiale « à tout prix », si elle est plus répandue parmi
les professionnel/le/s que parmi les incesté/e/s qui fréquentent les
associations d’entraide entre victimes d’inceste, ne fait toutefois pas
l’unanimité parmi eux/elles non plus.
L’anthropologue - Et
c’est cette culpabilité qui empêche qu’elles se fassent suivre, qu’elles portent
plainte, des choses comme ça ?
Cécile, conseillère
conjugale en planning familial – Ouais, je pense qu’au départ c’est des f,
enfin c’est quelque part des freins, c’est. Je pense, après, cette culpabilité
qui empêche qu’elles portent plainte, je sais pas. C’est peut-être plus pour
préserver, moi je sens, à chaque fois j’ai senti quand même c’était plus pour
préserver les, les êtres chers. J’ai toujours senti ça, plus.
Anthropologue – Hmmhmm.
D’accord.
Cécile – Mais au début,
le fait de, de pas repérer que, qu’y a abus, cette culpabilité oui je pense
que, elle joue, dans le non repérage de l’abus.
(long silence)
Anthropologue - Et
après, cette idée de préserver la famille ?
Cécile – Ouais. sacro
sainte famille ….
Anthropologue – Sacro
sainte famille, hé hé (rires)
Cécile – Sacro sainte
famille. Ouais bon, on peut… envers et contre tout.
Quand on voit comment a
réagi le pape vis à vis de la situation au Brésil et tout, enfin [en
excommuniant la mère d’une enfant incestée, car elle avait fait faire une IVG, sa
fille étant enceinte de l’incesteur]
Anthropologue – Oui,
y’a eu cette histoire.
Cécile – On comprend
après que, enfin voilà.
Anthropologue -
« un viol, c’est quand même moins pire qu’un avortement » …(ton
parodique)
Cécile - Et là, c’était
aussi un, un inceste, hein.
Anthropologue - Oui, je
sais, et il a pas dit inceste d’ailleurs, il a dit viol. Et l’auteur n’est pas
excommunié, apparemment
Cécile - …donc on est
quand même dans une société comme ça, quoi, où la famille, les valeurs
familiales, ben, ça se casse pas, enfin c’est ….
Et là où le pape, précisément,
a été obligé à dire publiquement, courant 2010, que concernant les prêtres
(c’est à dire les pères de l’Eglise) pédophiles, « le pardon ne suffit
pas, il faut la Justice »,
dans la famille, pour un certain nombre d’intervenant/e/s, voire également
d’incesté/e/s, le pardon suffit, voire est souhaitable. La haine et le rejet
entre incesteur et incesté/e/s, le fait que la révélation de l’inceste au sein
de la famille crée des clans et que l’incesteur puisse donc être rejeté par une
partie de ses apparenté/e/s, est conçu comme forcément synonyme de vengeance
insupportable. En revanche, le statut quo, qui repose sur le « silence des
symptômes » mais surtout celui de l’incesté/e, semble une bonne
chose : plutôt la famille que la Justice !
Mais
Delphy, sociologue tout comme l’était Neyrand, nous emmène un peu plus loin
dans la critique, en évoquant la famille comme lieu de relations de
pouvoir : « il est pris pour acquis que les enfants ont au mieux deux
parents, ou au pire deux parents ; et que seul un parent peut les défendre
contre l’autre si l’autre est mauvais. On ne se demande pas pourquoi les enfants sont dans la dépendance
d’adultes, et de deux seulement ; pourquoi ils sont si fragiles, si
exposés à la violence. On attribue la cause des abus de pouvoir des parents au
caractère des dits parents, et maintenant qu’il est prouvé [par certains
courants du féminisme] que les femmes sont bonnes et les hommes méchants, à la
mauvaise nature masculine, à la violence quasi biologique (…) des hommes.
On oublie ou on feint
d’oublier qu’il ne peut y avoir abus de pouvoir que dans la mesure où il y a
préalablement pouvoir. (…) On oublie ou on feint d’oublier que le pouvoir des
parents sur les enfants n’est pas naturel, que rien n’est naturel dans une
société humaine. Que c’est la société qui donne ce pouvoir aux parents, et le
maintient par toute une série d’institutions positives et négatives, et d’abord
par une institution négative en soustrayant les enfants de la catégorie des
citoyens et en leur retirant ainsi d’un trait de plume toutes les
protections de la loi et du droit commun. (…) Il me semble que les termes
mêmes dans lesquels les femmes ont été opprimées par les lois auraient dû nous
faire réfléchir à ce rapport de pouvoir. Dans le Code civil français et
jusqu’en 1939, les femmes étaient assimilées à des mineurs. Elles sont mineures
à vie dans le nouveau code de la famille algérien » (Delphy, 2009a, p 110-111).
Et, finalement, lorsque
Francis nous dit, à propos de cette mère indigne :
Francis, éducateur en
service enfance - Et comment elle, elle a pas su protéger ses enfants, et
comment elle peut être aussi perçue par ses enfants puisqu'étant toujours avec
ce père abuseur ? Et comment elle elle se positionne, et qu'est-ce qu'elle en
dit de ça ? Qu’est-ce qu’elle en dit ? Est-ce qu'elle, est-ce qu’elle le
tolère, est-ce qu'elle le tolère pas ? Ou est-ce que … et puis comment elle
peut après par la suite se positionner auprès de ses enfants, parce qu'à un
moment ou à un autre, même si cette petite jeune, elle semblait, en tout cas …
ne pas être en rejet vis à vis de ce papa et puis de sa maman, à un moment ou à
un autre, elle va poser des questions. Et là, comment, qu'est-ce qui va en être
dit ?
Ne pouvons-nous pas retourner
les questions : cette enfant qui a été rendue, par le juge, à ses pères et
mères, donc à son père-incesteur et à cette mère qui ne s’en est pas séparée, à
un moment ou à un autre, elle va en poser, des questions. Comme : pourquoi
la société française, à travers ce juge et cette justice, n’a-t-elle pas su me
protéger ? Comment elle se positionne, et qu’est-ce qu’elle en dit, de
ça ? Est-ce qu’elle le tolère, est-ce qu’elle ne le tolère pas ?
Qu’est-ce qui va en être dit, quand cette enfant posera des questions ?
Devoir rejeter sa mère, après
avoir subi les abus de son père et son impunité, c’est probablement difficile.
Mais la société, comment peut-on la rejeter ? Et quelle place a-t-elle
fait à cette enfant, à cette personne nouvellement arrivée dans le monde
qu’elle est, en tant qu’enfant ?
Delphy a encore un mot, voire
deux, à ajouter : « Enfin, comment peut-on justifier par le
« besoin de protection » des enfants le fait de les livrer au pouvoir
discrétionnaire de deux individus, sans quasiment aucun contrôle de la
communauté ? Comment peut-on justifier par le besoin de protection le fait
de refuser la solidarité de la collectivité – ce qu’on appelle « l’égale
protection de la loi » - à toute une population ? Une population qui
non seulement n’est pas différente de nous, mais qui est nous, nous toutes et
tous, pendant les dix huit premières années de notre existence (ce qui fait
quand même un sacré bail) ? » (Delphy, 2009a, p 118)
Un/e mineur/e d’âge qui tente,
comme David Bisson, de s’enfuir de chez ses parents, y est ramené/e, qu’il/elle
le veuille ou non, par la police, qui croit le remettre à une mère aimante.
D’ailleurs, où irait-il/elle sinon ? Un/e mineur/e d’âge, « Sauf
exception prévue par la loi (ex : adoption, changement de nom, etc), (…)
n’exprime en Justice qu’un avis. On ne lui a pas reconnu, [par exemple] dans
une matière aussi sensible que l’éclatement du couple parental, un droit de
véto sur les décisions qui le concernent. » (Rozencveig, 1998,
p 117-118). En outre, « On relèvera que le droit de visite et le
droit d’hébergement ne sont pas encore présentés comme des droits pour l’enfant
mais pour les adultes. De telle sorte que l’enfant ne peut pas revendiquer de
pouvoir visiter ou être hébergé par telle personne à laquelle il est
attaché » (Rozencveig, 1998, p 119). Un/e mineur/e d’âge ne peut
porter plainte : ce sont ses responsables légaux, alias son père et sa mère
« biologiques », qui sont seuls habilités à le faire pour lui, sauf,
depuis 1989, si ce sont eux les objets de la plainte. Mais si c’est un autre
enfant de la fratrie, seuls les parents peuvent donc porter plainte … Le
pouvoir parental apparaît ainsi comme étant, dans notre société moderne et
civilisée, sans réels contre-pouvoirs. Et ceci, bien sûr, s’ajoute aux liens
affectifs qui existent entre l’enfant, son incesteur et les autres membres du
foyer, et à l’absence de mots alternatifs à ceux du parent incesteur :
toutes choses que Delphy ne décortique pas, et qu’il me faut laisser ici en
suspens, malgré leur importance, pour conclure ce chapitre par une question.
Sommes-nous prêt/e/s à
construire de tels contre-pouvoirs ?
Un
cours de théatre.
Discussion de couloir. Un
des participants, instituteur de 40-50 ans, explique le cas d’un enfant qui
avait appelé le 119 en disant que sa mère l’avait tapé, alors que c’était faux.
Son commentaire : « oui, mais maintenant que l’enfant sait que c’est
possible de faire ainsi à ses parents, ça a des effets irréversibles sur leur
autorité vis à vis de lui. C’est mauvais. » (notes du 05/01/2009).
La personne mineure d’âge, est
pourvue de langage tout comme les adultes, puisque les adultes lui ont permis
d’apprendre à parler. Elle peut effectivement utiliser le langage pour mentir,
tout comme les adultes le font. L’incesteur/euse ment d’ailleurs effrontément à
son enfant en « l’initiant » à ce qu’il appelle des « relations
sexuelles », « comme le font tous les papas, tous les grands frères,
etc, lorsqu’ils aiment leur victime ». Mais ce qui nous gêne le plus,
spontanément, nous les adultes, est-ce ce mensonge qui nous reste invisible, ou
l’éventualité qu’un/e enfant mente et nous fasse ainsi du tort, à nous, qui
avons pouvoir sur lui/elle ? Ou bien, pire peut-être, sape, par son mensonge
cru par le n°119, notre pouvoir lui-même ?
Et puis, au fait, comment
l’instituteur sait-il de façon si certaine que ce qu’a dit l’enfant était
faux ? » (Perrin, 2010, pp 189-192)
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