Le 21 mai 2013, à 16h, était prévue l’audience pénale en
appel du procès que m’inflige l’université où j’avais repris des études :
Lyon 2.
Mon avocat étant, à cette date, aux Assises pour un procès durant quinze
jours, avait demandé le report de l’audience, ne pouvant être simultanément là
pour me défendre, et aux Assises.
Mais l’avocat de l’université s’est opposé à cette demande
de report, notamment au motif que nous avions raconté en gros « n’importe
quoi » au tribunal administratif concernant les arrêtés pris par Lyon 2,
qui m’en interdisaient l’accès depuis plus de 2 ans.
Le report n’était donc nullement assuré, ce que confirma
le tribunal à mon avocat.
Un appel à présence de soutien pour appuyer cette demande
de report fut donc lancé : pour le
respect des usages en la matière, et des droits de la défense (appel lisible ici).
Je remercie les personnes qui ont répondu à l’appel ce
jour-là : entre 10 et 15 personnes (contre 30 lors de l’audience d’avril,
un mois plus tôt, à la Cour Administrative d’Appel).
Très peu d’étudiant.e.s cette fois (deux…), beaucoup de
militant.e.s politiques et syndicaux de générations plus anciennes, issu.e.s
principalement de sections CGT dont je fais ou ai fait partie (il manquait SUD,
CNT, et d’autres, présent.e.s à de précédentes audiences !), de collectifs
militants auxquels je participe (comme le collectif du 21 octobre), de groupes
avec lesquels j’ai travaillé il y a quelques années (comme VP-Partisans), et,
un peu, très peu, de syndicats étudiants (CE, une personne, FSE, une personne).
Le report a été obtenu, au terme d’un échange mémorable (et
succulent) qui laissa la défense de l’université quelque peu groggy…échange que
les absent.e.s ont raté, dommage…(les absent.e.s ont toujours tort).
Défense de l’université d’autant plus groggy que, quelques
jours auparavant, tombait la décision de la cour d’appel administrative
concernant les arrêtés de l’université : eh bien non, nous n’avions pas
dit n’importe quoi, ils ont été annulés !