Bienvenue sur ce blog. Pour suivre le fil de l'histoire si vous n'êtes jamais venu.e, le mieux est de cliquer sur le libellé « Présentation et entrée en scène des personnages importants de l'histoire ». Vous pouvez ensuite bifurquer par exemple vers « la Geste de Lyon 2 », « 22 les v'là - tonfa company story », « Autofiction », ou encore feuilleter les saynètes de votre choix dans « Les saynètes du crea'tif ».

Ou bien aller fureter, selon vos goûts et envies, dans les libellés thématiques : « Anthropologie », « Réflexions théoriques », « Micro-histoire (microstoria) », « Plaint'if : la plainte de Lyon 2 », « Revendica'tif », « Féminisme », ou encore « Etre victime ? Débat sur "l'être victime" et ses parcours - à partir de l'exemple de l'inceste ».

Tous les libellés sont visibles plus bas dans la page, colonne située sur votre droite.
Bien sûr, n'oubliez pas de commencer par les billets du bas de l'écran.


Bonne lecture à vous, espérant qu'elle vous sera plaisante.

lundi 1 juillet 2013

Un après midi à Lyon 2 (campus des quais). Ou quand des arrêtés annulés ne font pas tout…


Vendredi 28 juin 2013 avait lieu un Conseil d’Administration à Lyon 2.

Rageant et pestant, mazette, en mon for intérieur, d’une motion unitaire tombée à la flotte pour cause de détestation mutuelle trop grande entre syndicats et associations étudiantes qui l’avaient cosignée ensemble, et aussi pour cause de blocage (pourtant facile à contrer si on est uni.e.s – là est tout le problème…) en commission permanente (instance préparatoire au CA), je résolus de venir pointer mon minois là.
Pile poil devant le CA d’ce jour-là.

Pourquoi ça ma bonne dame ?

Envahissement sauvage ? Dépôt d’une bombe ? Pêt de pétard mouillé ?

Que nenni.

Je voulais juste discuter.

Comme support à la discussion : scotch, affichettes.

dimanche 30 juin 2013

Rendu de la journée du 21 mai 2013 et appel à RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN le 12 septembre 2013 prochain pour mon audience d’appel pénal.



Le 21 mai 2013, à 16h, était prévue l’audience pénale en appel du procès que m’inflige l’université où j’avais repris des études : Lyon 2.
Mon avocat étant, à cette date,  aux Assises pour un procès durant quinze jours, avait demandé le report de l’audience, ne pouvant être simultanément là pour me défendre, et aux Assises.
Mais l’avocat de l’université s’est opposé à cette demande de report, notamment au motif que nous avions raconté en gros « n’importe quoi » au tribunal administratif concernant les arrêtés pris par Lyon 2, qui m’en interdisaient l’accès depuis plus de 2 ans.
Le report n’était donc nullement assuré, ce que confirma le tribunal à mon avocat.
Un appel à présence de soutien pour appuyer cette demande de report fut donc lancé : pour  le respect des usages en la matière, et des droits de la défense (appel lisible ici).

Je remercie les personnes qui ont répondu à l’appel ce jour-là : entre 10 et 15 personnes (contre 30 lors de l’audience d’avril, un mois plus tôt, à la Cour Administrative d’Appel).
Très peu d’étudiant.e.s cette fois (deux…), beaucoup de militant.e.s politiques et syndicaux de générations plus anciennes, issu.e.s principalement de sections CGT dont je fais ou ai fait partie (il manquait SUD, CNT, et d’autres, présent.e.s à de précédentes audiences !), de collectifs militants auxquels je participe (comme le collectif du 21 octobre), de groupes avec lesquels j’ai travaillé il y a quelques années (comme VP-Partisans), et, un peu, très peu, de syndicats étudiants (CE, une personne, FSE, une personne).

Le report a été obtenu, au terme d’un échange mémorable (et succulent) qui laissa la défense de l’université quelque peu groggy…échange que les absent.e.s ont raté, dommage…(les absent.e.s ont toujours tort).
Défense de l’université d’autant plus groggy que, quelques jours auparavant, tombait la décision de la cour d’appel administrative concernant les arrêtés de l’université : eh bien non, nous n’avions pas dit n’importe quoi, ils ont été annulés !

samedi 8 juin 2013

In memoriam, 2.

A celles et ceux qui ne sont plus, victimes de la barbarie nazie et fasciste : Serge Utgé-Royo, "Ami, dessous la cendre"...



Aux ancêtres à qui je dois mon éducation, en gratitude pour leur lutte.
Qu'elle ne soit pas vaine, le flambeau brûle toujours pour nous :


In memoriam Clément Méric.


La voix off – C’est devant un magasin de vêtements. On est à Paris. Pas à Lyon.

Une voix – Ca aurait du être à Lyon…

La voix off – On est à Paris. Pas à Lyon…

La voix – Combien de fois cela aurait-il pu être à Lyon ?

Une révolte – A un poteau d’écart…

Une seconde révolte – A un poteau d’écart…celui qui te mets en mort cérébrale lorsque ta tête le heurte, dans l’élan de ta chute lors de la ratonnade que tu subis de la part de ces skinheads.

Une troisième révolte – A un poteau d’écart…à Villeurbanne, sur les pentes, à Saint Jean, il n’y a juste pas eu de poteau.
Il n’y a juste pas eu de poteau.
La mort tient à un poteau.

mardi 28 mai 2013

með lögum skal land byggja - panthera uncia, suite...


L'affiche ci-dessous, scotchée, parmi bien d'autres, sur un mur situé au sein de Lyon 2, les 10 et 17 juin 2011, a été utilisée comme pièce à charge, au tribunal administratif, pour justifier les arrêtés qui ont interdit tout accès aux locaux de l'université Lyon 2 pendant 2 ans et demi, de fin novembre 2010 au 7 mai 2013, à Sophie Perrin, ex-étudiante de Lyon 2.


Cette affiche a été mise au dossier en compagnie de deux ou trois autres affiches du "mur" ainsi réalisé par Sophie, rendant insensé et incompréhensible cet affichage : que vient donc faire une panthère des neiges sur les murs de Lyon 2 ?

mardi 7 mai 2013

Variations autour de la voix off - III - "de la victime au conflit...ou l'inverse ?"


Le courriel ci-dessous reproduit a été mis comme pièce à charge dans le dossier pénal constitué contre son auteure, Sophie Perrin. Il est censé y illustrer sa violence, sa virulence, sa volonté de harcèlement moral envers l’université Lyon 2 et/ou ses membres, etc, par l’envoi « de centaines de messages électroniques à une liste mail constituée de centaines de destinataires ». Il constitue ainsi les pages 52 à 61 d’un dossier de 200 pages de ces insupportables courriels qu’il faut à tout prix faire cesser, soit 4,5% de ce dossier, ce qui, cumulé avec les pièces précédentes, nous mène à 17% de ce volume.

Il comporte une première grande partie, constituée de réflexions critiques autour des concepts de harcèlement moral, de pervers narcissique, de victime… cette partie est largement appuyée sur un texte trouvé sur internet, à cet endroit.
Ensuite, nous assistons en direct dans le courriel à une irruption intempestive de la voix off…dont nous allons découvrir, en fin de ce couriel, surprise, la véritable identité !

    Ca, une pièce à charge ? Des propos condamnables pénalement ?
    Que mon public juge, sur pièce, encore une fois.



Envoyé le : Mer 13 octobre 2010, 16h 36min 27s
Objet : de la victime au conflit ? ou l'inverse ...

vendredi 19 avril 2013

Victimes : l'injustice de la déconsidération

Le courriel ci-dessous reproduit a été mis comme pièce à charge dans le dossier pénal constitué contre son auteure, Sophie Perrin. Il est censé y illustrer sa violence, sa virulence, sa volonté de harcèlement moral envers l’université Lyon 2 et/ou ses membres, etc, par l’envoi « de centaines de messages électroniques à une liste mail constituée de centaines de destinataires ». Il constitue ainsi les pages 50 à 52 d’un dossier de 200 pages de ces insupportables courriels qu’il faut à tout prix faire cesser, soit 1% de ce dossier,  ce qui, cumulé avec les pièces précédentes, nous mène 12,5% de ce volume.
Ca, une pièce à charge ? Des propos condamnables pénalement ?
Que mon public juge, sur pièce, encore une fois.


Date : 12 octobre 2010 20h30
Objet : victime(s) : l'injustice de la déconsidération ?


Bonsoir,

Après la concurrence des victimes, je relaie, avec l'autorisation de son auteure, un autre point de vue sur les victimes (au sens, là, de victimes de trauma).
Je laisse la parole à Denise Schiller.

mardi 26 mars 2013

Victime, victime, ou ... pas victime ? Suite du débat sur cette notion de "victime".

Et voici, donc, la suite du débat qui eut lieu en septembre 2010, grâce à la liste mail CREA'tif, autour de la notion de "victime".
Encore un courriel qui n'a pas été mis dans le dossier pénal...contrairement aux précédents et à d'autres qui vont suivre. Etonnant, ainsi, que le propos tenu dans ces courriels ait pu être présenté comme "incohérent" (sous entendu : elle est folle, elle délire, etc) au Parquet par l'université Lyon 2...et qu'il l'ait cru - plus de précisions ici, sur les procédés employés et le déroulement des faits



Envoyé le : Lundi 27 septembre 2010 22h42
Objet : victime, victime, ou ... pas victime ?



Bonsoir,

Nous poursuivons le débat autour du mot "victime", ce soir avec un mot envoyé par "Auteure obligatoirement anonyme".

Pourquoi obligatoirement anonyme ?

Vous vous souvenez peut-être, pour celles et ceux qui étaient là alors, de cette citation, que je vous remets ici :

"En revanche, quand il y a prescription, les incesté/e/s sont tout à fait officiellement contraintes au silence. Eva Thomas relate cette découverte qui est l’objet de son deuxième livre :

lundi 25 mars 2013

Victime, victime, ou victime ? En fait, ça veut dire quoi, "victime" ?

[Ce courriel, qui suit pourtant les trois précédents - qui partaient de l'exemple de Liliane Daligand, les voir dans le libellé "Etre victime ? Débat sur "l'être victime" et ses parcours - à partir de l'exemple de l'inceste"- n'a, quant à lui, pas été joint au dossier pénal comme pièce (à charge) par l'université Lyon 2.
Ainsi, les courriels ne peuvent apparaître dans ce dossier, que comme un fouillis sans suite logique, puisqu'il en manque des épisodes intermédiaires.
Ce fouillis sans suite logique deviendra aisément l'oeuvre d'une folle furieuse hystérique...CQFD : il devient dès lors une pièce à charge contre cette folle furieuse.
Bien sûr, il faut un peu compléter le présent procédé, pour passer de la « folle furieuse »,à la « folle furieuse violente et harcelante »...donc suscitant l'envie, pour le Parquet, de la faire réprimer pour qu'elle « cesse ses mails » : plus de précisions ici, sur les procédés employés et le déroulement des faits]

Courriel du samedi 25 septembre 2010, 23h08
Objet : victime, victime, ou victime ?

Bonsoir,


Nous avons, dans les coulisses, un débat qui s'amorce sur "être victime", "les différents sens du mot victime".

lundi 4 mars 2013

Le message censuré : réflexions sur l'aide aux victimes via l'exemple de Liliane Daligand, épisode n°3


Le courriel ci-dessous reproduit a été mis comme pièce à charge dans le dossier pénal constitué contre son auteure, Sophie Perrin. Il est censé y illustrer sa violence, sa virulence, sa volonté de harcèlement moral envers l’université Lyon 2 et/ou ses membres, etc, par l’envoi « de centaines de messages électroniques à une liste mail constituée de centaines de destinataires ». Il constitue ainsi les pages 30 à 40 d’un dossier de 200 pages de ces insupportables courriels qu’il faut à tout prix faire cesser, soit 5% de ce dossier,  ce qui, cumulé avec la pièce précédente, nous mène déjà à 11,5% de ce volume, pas moins.
Ca, une pièce à charge ? Des propos condamnables pénalement ?
Que mon public juge, sur pièce, encore une fois.


Mais auparavant, qu'il sache également que ce message n'est tout d'abord pas parvenu à ceux.celles de ses destinataires dont l'adresse mail se terminait en @univ-lyon2.fr. En effet, c'est le 23 septembre 2010 que les adresses mails alors usitées par Sophie Perrin pour ces envois, ont été censurées sur ce serveur, acte revendiqué noir sur blanc comme volontaire dans des écrits présentés en Justice par l'université Lyon 2, écrits signés de son président d'alors.